Les ADC vont gérer les aéroports du pays jusqu’en 2065. C’est la conséquence de la convention que l’Etat du Cameroun et la compagnie ont signé mardi dernier à Yaoundé. Le sujet est traité dans les colonnes de La Nouvelle Expression (LNE) deux jours plus tard.
Le journal rapporte que « par une nouvelle convention, l’Etat du Cameroun cède la gestion et d’exploitation des aéroports du Cameroun à l’entreprise éponyme (Adc), pour une durée de cinquante ans. Il s’agit notamment des aéroports de Yaoundé-Nsimalen, Douala, Ngaoundéré, Maroua-Salack, Garoua, Bamenda et Bertoua ».
L’accord signé côté Etat par Edgard Alain Mebe Ngo’o, le ministre des Transports, et Alamine Ousmane Mey, le ministre des Finances et côté ADC par Thomas Owona Assoumou, le directeur général, comporte des innovations par rapport au dernier contrat qui remonte à 1994 et qui a fait son temps selon Mebe Ngo’o.
Le document «fixe de manière précise, les missions du concessionnaire et les attentes du concédant en matière d’investissements, de qualité de service, de sécurité et de performance financière, sa durée… permet au concessionnaire de se donner les moyens de planifier à long terme les investissements et la mise en place au niveau de l’Etat-concédant, d’un mécanisme de supervision et de contrôle de la concession», à indiqué le ministre des Transports.
Le journal renseigne par ailleurs que la France, actionnaire de la compagnie, via l’Agence française de développement (Afd), a décaissé 30 milliards de Fcfa pour les ADC. Une enveloppe qui devrait permettre au groupe de remplir ses missions que Lne cite : « assurer le fonctionnement et l’exploitation de ces aéroports, rechercher des financements pour les investissements ».
Les ADC n’auront donc pas droit à l’erreur, le patron des transports l’a dit au Dg : «avec toutes ces innovations, le concessionnaire Adc S.A dispose désormais de toute la marge de manœuvre pour assurer pleinement les missions qui lui sont concédées, au moment où le Cameroun s’apprête à abriter deux grands événements sportifs de niveau continental, à savoir les coupes d’Afrique de football en 2016 et en 2019 », a prévenu Mebe Ngo’o.