Les travaux de la 11ème assemblée générale de la Fédération interafricaine des assureurs-conseils (Fiac), se tiennent à Douala,- la métropole économique camerounaise-, du 11 au 19 octobre 2017, dans un contexte de crise de confiance ouverte avec les populations à faible revenu que les compagnies d’assurance sont supposées protéger.
Placés sous l’égide du ministère des finances du Cameroun, les travaux de la Fiac, - une association de courtiers d’assurance qui regroupe 14 pays de zone Cima plus la Guinée Conakry admise comme observateur-, reposeront sur « le courtier d’assurance à l’heure de la micro assurance et de la digitalisation ».
Pour les assureurs ce sera l’occasion de réfléchir sur la stratégie de pénétration des produits d’assurances à l’aube de la dématérialisation et de la digitalisation, dans un potentiel marché de 700 millions de personnes essentiellement des travailleurs pauvres, dans un contexte où, le gouvernement Camerounais réfléchit sur la meilleure manière de proposer aux populations à faibles revenus une couverture santé, mais aussi aider celles-ci dans le développement des projets agricoles.
Problème, les populations ciblées par la Fiac, ont perdu totalement confiance aux assureurs locaux, réputés être des arnaqueurs patentés qui ne respectent pas leurs engagements contractuels.
Dans ce registre, les conducteurs de taxis, sont les premiers à multiplier les plaintes contre les assureurs qui sont perçus au Cameroun comme une niche d’arnaqueurs, et des bandits à col blanc.