La caravane Action Lumière, initiée par Maroc Export, a connu un franc succès à Douala. A la clé, 80 millions de dirhams de commandes déjà actées et deux fois plus en cours de négociation.
L’escale camerounaise de la caravane Action Lumière lancée par Maroc Export a été des plus lucratives. C’est ce qu’on comprend à la lecture de l’article consacré à cette étape par L’Economiste, dans son édition du 8 avril.
«Sur les 886 BtoB organisés à Douala (capitale économique du Cameroun), les opérateurs marocains ont enregistré près de 80 millions de dirhams de commandes fermes», peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Mieux encore, quelque 196 millions de dirhams de commandes sont en cours de négociation.
C’est que les autorités camerounaises comptent assurer un approvisionnement énergétique efficace, fiable et propre. Elles veulent aussi développer et garantir l’accès aux services énergétiques modernes sur le long terme et faire de l’énergie un avantage compétitif de l’industrie camerounaise. Et, dans le domaine, le Maroc a tout pour être le partenaire idéal.
D’ailleurs, dans le domaine des énergies renouvelables, les autorités camerounaises se disent séduites par l’expérience de Masen. Selon Ali Zerouali, responsable de la coopération de l’agence solaire, cité par L’Economiste, «les pays du Sud, qui sont un peu en retard sur les projets de développement en énergies renouvelables, nous demandent aujourd’hui de les aider à passer un cap et à accélérer le développement des projets en transférant notre savoir-faire».
Pour l’heure, les hydrocarbures restent la première source d’énergie au Cameroun, avec une part de 58%. Et, selon le ministère camerounais de l’Eau et de l’énergie, le pays connaît un déficit énergétique qui lui fait perdre des points en termes de croissance économique.
Le Cameroun est toujours sous-équipé en matière de production, de transport et de distribution d’électricité, ce qui entraine des interruptions fréquentes dans les villes et les villages. Comprenez, c’est un pays à gros potentiel commercial pour les opérateurs marocains.
Par Fayçal Ismaili