Les logements sociaux d’Olembé disponibles dès janvier

Peut-être enfin le bout du tunnel pour les populations qui attendent les logements sociaux construits au quartier Olembé à la sortie nord de Yaoundé. Lancés en 2010, les travaux devaient initialement durer huit mois. Mais cinq ans plus tard, le site n’est pas toujours habitable. Bonne nouvelle ! Le ministre de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu) annonce pour janvier 2016 la disponibilité des premiers logements.

Jean-Claude Mbwentchou, et sa collègue des Domaines, cadastre et des affaires foncières, Jacqueline Koung à Bessike, ont effectué le 18 novembre 2015 une descente sur le site du chantier. Objectif, évaluer l’état d’avancement des travaux d’un projet qui n’a que trop traîné. Cameroon tribune du 19 novembre qui traite de cette information rapporte que « si certaines entreprises comme Coffor, traînent encore le pas, d’autres comme Razel, la Coopération chinoise et le Génie militaire ont pris une grande avance. Les travaux réalisés par ces trois groupes sont presque achevés ».

Dans les détails, note le quotidien gouvernemental, « les travaux de construction des 660 logements exécutés par la Coopération chinoise sont finis. Il ne reste que l’achèvement des équipements d’accompagnement tels que le centre de santé, l’école et le marché. À ce jour, ces travaux sont réalisés à 90% (…) Pour ce qui est des voies d’accès sur le nouveau quartier, l’entreprise Razel a confirmé que tout sera fin prêt en janvier. Le gros œuvre a été déjà réalisé à plus de 85% ».

Le Minhdu a été satisfait de constater que le génie militaire de son côté a achevé sa mission. « Les logements alloués à la direction de la sécurité présidentielle (DSP) auront leurs occupants au plus tard en janvier », a déclaré le colonel Jackson Kamgain, directeur du Génie militaire. Ces logements seront donc disponibles dans quelques semaines, mais pas pour tout le monde.

Le quotidien Le Jour croit en effet savoir que les 60 logements déjà disponibles, composés de 20 appartements par bâtiment « ont été vendus aux agents en service à la Direction de la sécurité présidentielle (Dsp). Les prix de vente variaient entre 17 et 23 millions de Fcfa ».