Les épaves des navires bloquent l'exploitation des quais du port de Douala

Selon Cracite Menyé, le directeur du dragage et de la logistique maritime au Port autonome de Douala (PAD), l’entreprise publique qui gère la plateforme portuaire de la capitale économique camerounaise, la prolifération des épaves des navires au sein de cette infrastructure ne permet d’exploiter les plans d’eau et autres quais qu’à 30%, depuis plusieurs années.

« A titre d’illustration, la darse de pêche, qui a environ 400 000 m², n’est navigable que sur 15 000 m² (soit une réduction de son espace opérationnel de 385 000 m², Ndlr). Sur ses 2 000 mètres de quais, seul un linéaire de 600 mètres est exploitable (soit 1 400 mètres de quais inexploitables, Ndlr).», a-t-il révélé au ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé, en présentant le projet d’enlèvement de ces épaves, officiellement lancé le 4 juin 2018.

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Cette accumulation des épaves des navires au Port de Douala, pendant plus de trois décennies, a précisé le Dg du PAD, Cyrus Ngo’o, «affecte 30% de l’exploitation portuaire, en termes de sécurité à la navigation, de capacité d’accueil et de mise en œuvre des services divers».

Aussi, les responsables du PAD et les acteurs de la place portuaire de Douala se félicitent-ils du lancement effectif de l’opération d’enlèvement desdites épaves, dont le contrat a été confié à la société italienne Bonifacio, pour une enveloppe de 4,7 milliards de francs Cfa.