Les transporteurs Centrafricains sollicitent l’appui de leurs homologues du Cameroun à mener des activités commerçantes dans leur pays afin de lutter contre l’inflation en Centrafrique.
Les transporteurs centrafricains invitent le gouvernement de Bangui à œuvrer pour la modification de la convention de transport liant ce pays au Cameroun, afin d’offrir plus de marge de manœuvre aux transporteurs camerounais sur le sol centrafricain.
Pour cela, des syndicats des transporteurs souhaitent que des amendements soient apportés au niveau du cadre réglementaire communautaire pour plus de fluidité dans les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.
Il s’agit notamment de l’interdiction règlementaire faite aux transporteurs camerounais de travailler à l’intérieur du territoire centrafricain et vice versa qui devrait être abrogée pour rendre des échanges plus rapides.
A en croire les tenants de cette thèse, une fois à Bangui, plusieurs camions appartenant à des transporteurs camerounais sont bloqués dans la capitale centrafricaine, en attendant que les transporteurs locaux, dont le parc est réduit, prennent le relais de la distribution vers l’intérieur du pays ce qui entraine souvent l’inflation.
En autorisant les camionneurs camerounais à assurer la desserte des villes intérieures de la RCA, le gouvernement centrafricain améliorera la rotation des camions entre le corridor Douala-Bangui et l’intérieur du pays, et contribuera ainsi à la réduction des coûts du transport et des marchandises.
La Centrafrique qui est dépourvue de façade maritime utilise généralement pour plus de 80 pour cent du volume de marchandises, le port de Douala pour assurer les exportations et les importations.