L’entreprise Sogea Satom qui réalise les travaux de construction du second pont sur le Wouri annonce qu’elle a procédé au clavage final signifiant la jonction des deux parties de l’ouvrage côté Déïdo et côté Bonabéri.
C’est une étape décisive de la construction du second pont sur le fleuve Wouri qui a été franchie ce mois de janvier 2017 dans la capitale économique du Cameroun avec la finalisation des travaux du gros œuvre du viaduc.
Le ministère des Travaux publics (MINTP) estime le taux d’avancement physique des travaux de la phase de réalisation à 84% pour une consommation des délais de 97%, rapporte le magazine Investir au Cameroun.
«S’agissant des accès sur le pont, les travaux sont réalisés à 33%. Le tablier des viaducs des ouvrages d’art ferroviaires est réalisé à 100%. Pour ce qui est des aménagements complémentaires, l’avancement physique général des travaux est de 43% dont 41% côté Déïdo et 46% côté Bonabéri», apprend-on.
Il faut noter que la conception et la réalisation des aménagements complémentaires du deuxième pont sur le Wouri ont été mises sur pied dans le but d’optimiser le projet de base, de manière à le rendre plus fonctionnel compte tenu du développement qu’a connu la zone où il se situe.
Cette extension, selon le magazine, vise à résoudre d’importantes contraintes portant principalement sur la gestion de la circulation dans la zone portuaire. Les travaux comportent l’aménagement d’un accès en 2×3 voies et trottoirs, depuis le giratoire Bonassama jusqu’au giratoire Scdp, y compris sur le tablier de l’ouvrage routier.
L’ouvrage financé par l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur de 110 milliards de FCFA est long de 800 mètres. Le 2e pont sur le Wouri, dans la capitale économique camerounaise, aura 2 km de voies de raccordement et une largeur de 25 mètres. Il est prévu cinq voies routières et 2 voies ferroviaires, selon la description faite par le Chef de l’État camerounais le 14 novembre 2013, lors du lancement officiel des travaux de cet ouvrage.