Certains chapitres de la Loi de finances 2018 du Cameroun ont été revus, au terme d’un décret signé lundi par le chef de l’État, Paul Biya.
Ainsi, les prêts concessionnels et non concessionnels globaux, que le gouvernement est autorisé à négocier, et éventuellement à conclure au cours de l’exercice en cours, à des conditions préservant les intérêts financiers de l’État ainsi que sa souveraineté économique et politique, passent de 150 à 246 milliards FCFA.
Il en est de même des produits et revenus applicables au budget général de la République, ainsi que des charges générales, préalablement évalués à quelque 4,513 milliards et qui passent à un peu plus de 4,689 milliards FCFA pour chaque chapitre.
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Paul Biya a également procédé à la rectification des montants des autorisations d’engagement de crédits de paiement, avec comme principal bénéficiaire le ministère de la Décentralisation et du Développement local, créé le 2 mars dernier alors que le budget était déjà en cours d’exécution et qui reçoit plus de 11,4 milliards FCFA.
Dans l’autre sens, le ministère de l’Administration territoriale, jadis tutelle de la Décentralisation, voit sa quote-part budgétaire diminuée, passant de 40,3 à 30,5 milliards FCFA.
S’agissant du Conseil constitutionnel, mis en place le 7 février 2018, il reçoit aussi sa première dotation financière de l’ordre de 2,5 milliards FCFA.