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Lutte contre la drogue : un nouveau plan en marche

Drogue Au Cameroun Image1 Lutte contre la drogue : un nouveau plan en marche

Fri, 30 Aug 2024 Source: L'Oeil du Sahel

Éducation civique et de l’intégration nationale (Decin) au ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) Maha Hadja Ouza, épouse Ibrahim, «jadis considéré comme une zone de transit de la drogue, le Cameroun est actuellement statué comme pays de production, de destination et de consommation de la drogue et substances associées. Dans ce sens, il fait désormais partie des importateurs majeurs et constitue un point de transbordement du cannabis et autres drogues. Sur le terrain, cette augmentation liée à la consommation de la drogue et substances psychotropes prend de l’ampleur». Une évolution dans la négativité qui entraîne beaucoup de conséquences : « En effet, la consommation de la drogue et autres substances psychotropes influence négativement les jeunes consommateurs qui ne sont plus maîtres de leur propre acte. Elle hypothèque leur santé, leur éducation, leur formation et parfois même leur avenir rendant illusoire leur participation à la vie active et le développement de la nation », souligne-t-elle. Sans oublier la délinquance et les actes de déviance, les violences en milieu jeune et donc des menaces sur la paix, la sécurité sociale. C’est donc pour remédier à ce problème que le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) a organisé du 27 au 28 août 2024 un atelier de renforcement des capacités des pairs éducateurs et relais éducatifs aux mécanismes d’observation sur les violences, les drogues et autres substances psychotropes. Avec pour site le Centre multifonctionnel de promotion des jeunes (Cmpj) de référence de Yaoundé, ce séminaire a eu pour objectif d’outiller les pairs éducateurs et relais éducatifs des techniques de détection des potentiels foyers de développement du trafic de la drogue en vue de la prévention, de la lutte contre la commercialisation et la consommation de cette substance en milieu scolaire, universitaire et extrascolaire. Spécifiquement, il s’agit de former les pairs éducateurs à l’observation des violences en milieu scolaire, universitaire et extrascolaire, leur donner des outils qui permettront de détecter les potentiels utilisateurs de la drogue dans les milieux susmentionnés, les outiller des techniques et stratégies propres à la prévention, la commercialisation et la consommation de la drogue dans ces milieux. Il s’agira aussi d’outiller la cible à la première prise en charge des cas identifiés de commercialisation et de communication de la drogue et autres substances et de mobiliser la communauté éducative à la lutte contre ce fléau. Pour ce faire, le Minjec a fait appel aux experts des partenaires sectoriels comme le ministère de la Santé publique, le Comité national de lutte contre la drogue, l’hôpital Jamot, les points focaux du Minjec,… Les échanges structurés en quatre modules a formé les participants que sont les médiateurs communautaires, les jeunes volontaires, les responsables des organisations de la jeunesse, les responsables des structures socio-éducatives, le Cmpj universitaire du Mfoundi,… sur les enjeux de la lutte contre la drogue, les violences en milieu jeune avec leurs causes, conséquences et solutions, le identifiants psychologiques de l’usage de la drogue en milieu socio-éducatif et enfin les mécanismes d’observation des drogues en milieu scolaire et extrascolaire. Le Minjec Mounouna Foutsou qui présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier, a tenu à réaffirmer la position de son département ministériel à juguler le développement du trafic de drogue et substances psychotropes à travers la sensibilisation, selon le plan stratégique de lutte contre la drogue 2024-2030 du gouvernement. «Plus spécifiquement, le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique dont le rôle consiste en la prévention à travers la sensibilisation et aussi la formation en vue de la détection des potentiels foyers de développement du trafic de drogue ou substances psychotropes, a mis sur pied un ensemble de mesures comprises dans le cadre du Programme national d’éducation civique par le réarmement moral, civique et entrepreneurial (Pronec-reamorce) qui vise non seulement la formation, le renforcement de capacité des jeunes et autres leaders, également les responsables en matière de détection, mais aussi la sensibilisation des jeunes des différents milieux en rapport avec les autres ministères en charge de l’éducation», a déclaré le Minjec.

Éducation civique et de l’intégration nationale (Decin) au ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) Maha Hadja Ouza, épouse Ibrahim, «jadis considéré comme une zone de transit de la drogue, le Cameroun est actuellement statué comme pays de production, de destination et de consommation de la drogue et substances associées. Dans ce sens, il fait désormais partie des importateurs majeurs et constitue un point de transbordement du cannabis et autres drogues. Sur le terrain, cette augmentation liée à la consommation de la drogue et substances psychotropes prend de l’ampleur». Une évolution dans la négativité qui entraîne beaucoup de conséquences : « En effet, la consommation de la drogue et autres substances psychotropes influence négativement les jeunes consommateurs qui ne sont plus maîtres de leur propre acte. Elle hypothèque leur santé, leur éducation, leur formation et parfois même leur avenir rendant illusoire leur participation à la vie active et le développement de la nation », souligne-t-elle. Sans oublier la délinquance et les actes de déviance, les violences en milieu jeune et donc des menaces sur la paix, la sécurité sociale. C’est donc pour remédier à ce problème que le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) a organisé du 27 au 28 août 2024 un atelier de renforcement des capacités des pairs éducateurs et relais éducatifs aux mécanismes d’observation sur les violences, les drogues et autres substances psychotropes. Avec pour site le Centre multifonctionnel de promotion des jeunes (Cmpj) de référence de Yaoundé, ce séminaire a eu pour objectif d’outiller les pairs éducateurs et relais éducatifs des techniques de détection des potentiels foyers de développement du trafic de la drogue en vue de la prévention, de la lutte contre la commercialisation et la consommation de cette substance en milieu scolaire, universitaire et extrascolaire. Spécifiquement, il s’agit de former les pairs éducateurs à l’observation des violences en milieu scolaire, universitaire et extrascolaire, leur donner des outils qui permettront de détecter les potentiels utilisateurs de la drogue dans les milieux susmentionnés, les outiller des techniques et stratégies propres à la prévention, la commercialisation et la consommation de la drogue dans ces milieux. Il s’agira aussi d’outiller la cible à la première prise en charge des cas identifiés de commercialisation et de communication de la drogue et autres substances et de mobiliser la communauté éducative à la lutte contre ce fléau. Pour ce faire, le Minjec a fait appel aux experts des partenaires sectoriels comme le ministère de la Santé publique, le Comité national de lutte contre la drogue, l’hôpital Jamot, les points focaux du Minjec,… Les échanges structurés en quatre modules a formé les participants que sont les médiateurs communautaires, les jeunes volontaires, les responsables des organisations de la jeunesse, les responsables des structures socio-éducatives, le Cmpj universitaire du Mfoundi,… sur les enjeux de la lutte contre la drogue, les violences en milieu jeune avec leurs causes, conséquences et solutions, le identifiants psychologiques de l’usage de la drogue en milieu socio-éducatif et enfin les mécanismes d’observation des drogues en milieu scolaire et extrascolaire. Le Minjec Mounouna Foutsou qui présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier, a tenu à réaffirmer la position de son département ministériel à juguler le développement du trafic de drogue et substances psychotropes à travers la sensibilisation, selon le plan stratégique de lutte contre la drogue 2024-2030 du gouvernement. «Plus spécifiquement, le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique dont le rôle consiste en la prévention à travers la sensibilisation et aussi la formation en vue de la détection des potentiels foyers de développement du trafic de drogue ou substances psychotropes, a mis sur pied un ensemble de mesures comprises dans le cadre du Programme national d’éducation civique par le réarmement moral, civique et entrepreneurial (Pronec-reamorce) qui vise non seulement la formation, le renforcement de capacité des jeunes et autres leaders, également les responsables en matière de détection, mais aussi la sensibilisation des jeunes des différents milieux en rapport avec les autres ministères en charge de l’éducation», a déclaré le Minjec.

Source: L'Oeil du Sahel