Dans un communiqué signé du directeur général de l’entreprise, Saim Yaksan, l’opérateur de télécommunications installé au Cameroun depuis 18 ans dit accordé une grande importance à ses activités au Cameroun et n'envisage pas de quitter le pays.
«Le Cameroun est et a toujours été un pays important pour MTN. Depuis 18 ans, nous investissons massivement pour accroitre l'accès des Camerounais aux services de communications à travers le pays. Nous sommes fiers de participer activement à la vie socio-économique du Cameroun, ainsi qu'au bien-être des populations à travers notre activité quotidienne qui accompagne la croissance des PME locales et emploie indirectement près de 200.000 jeunes», lit-on dans le communiqué.
L’information selon laquelle la filiale du groupe sud-africain envisagerait de quitter le Cameroun a été abondamment relayée par la presse locale cette semaine. Elle faisait suite à la baisse drastique du parc d’abonnés du leader du marché de la téléphonie mobile au Cameroun (53,6% des parts de marché).
En effet, selon les résultats financiers du groupe sud-africain des télécoms MTN, publiés le 8 mars 2018 à Johannesbourg, sa filiale au Cameroun a perdu 2,4 millions d’abonnés entre juin et décembre 2017, passant de 9,5 millions d’abonnés à seulement 7,1 millions d’abonnés sur une période de six mois.
Cette baisse drastique du parc d’abonnés du leader du marché de la téléphonie mobile au Cameroun, qui revendique 53,6% des parts de marché, selon les pointages du groupe MTN International ; est la conséquence des difficultés liées au processus d’identification des abonnés.
En effet, cette opération prescrite par les autorités camerounaises impose aux opérateurs de la téléphonie en activité dans le pays, de désactiver automatiquement les cartes Sim de leurs abonnés non identifiés ou alors mal identifiés.