Après deux ans d'activités (2015 et 2016), les principaux résultats du Projet d'investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA) sont plutôt bons : 40 coopératives partenaires dont 27 ayant reçu une subvention de près de 2,5 milliards de F. Des factures d'engrais pour près de 900 millions de F ont été payés et des appuis en semences améliorées et certifiées de manioc, sorgho et maïs apportés aux coopératives. Toute chose qui a permis d'obtenir des rendements élevés, en dépit des effets des changements climatiques, jugés sévères en 2016. L'on a, par exemple, enregistré 3,6 tonnes de maïs à l'hectare, contre trois tonnes habituellement, soit une amélioration de 120% par rapport aux prévisions.
Dans le même temps, grâce à l'appui du PIDMA, le prix de vente du maïs par les coopératives aux agrobusiness est passé de 130 à 165 F le kilogramme, soit une hausse de 24%. Autant de changements qui ont favorisé, au 31 décembre 2016, la création de 4 273 emplois, dont 4 169 au sein des coopératives et 104 au niveau de la coordination du projet. « De nombreux autres emplois vont également être crées avec le démarrage imminent de grands chantiers de désenclavement des bassins de production et des travaux d'infrastructures au profil des coopératives », assure Thomas Ngue Bissa, coordonnateur national du PIDMA.
Vendredi dernier à Yaoundé, le comité de pilotage du projet s'est réuni autour du ministre de l'Agriculture et du Développement rural (MINADER), Henri Eyebe Ayissi, par ailleurs président dudit comité. Les travaux de cette 4e session ont porté sur le budget annuel adopté à plus de 14,7 milliards de F et du plan d'actions 2017.