Un rapport de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) révèle qu’au titre du premier semestre 2016, 2 995 appels d’offres ont été lancés, incluant les marchés non programmés et les projets initiés au cours de l’exercice 2015.
3 667 marchés ont été attribués pour une valeur de plus de 509 milliards de FCFA et 1 927 contrats ont été signés pour un montant global de 136, 57 milliards de FCFA. Sur l’ensemble de ces appels d’offres, 272 annulations de procédures et 243 appels d’offres ont été déclarés infructueux dont 219 concernant les projets initiés en 2016.
Cependant, 2 164 appels d’offres ont été lancés sur une prévision de 5 379, soit un taux de lancement de lancement de 40%. «Les délégués départementaux du Ministère des Marchés Publics (MINMAP), les Collectivité Territoriales Décentralisées (CTD) et les Ministères enregistrent les meilleurs scores avec des taux de lancement respectifs de 63%, 40%, et 39%», se félicite Joseph Ngo, Directeur Général de l’ARMP, dans les colonnes du journal Le Quotidien de l’Économie, paru le 11 novembre 2016.
Le rapport révèle que durant la même période, 2 217 marchés ont été attribués sur les 5 886 prévus, soit un taux d’attribution de contrats prévus, 1 427 marchés ont été signés. Ce qui selon le rapport disponible sur le site de l’ARMP, fait un taux de 25%, la région de l’Adamaoua se démarquant largement avec 81% des marchés.
Les délais de passement des marchés ne sont pas globalement respectés, notamment au niveau des commissions centrales. Toutefois, «l’on enregistre un taux de 83% de marchés dont les délais (entre l’ouverture des offres et l’attribution) sont inférieurs à 21 jours, et 77% des marchés, dont les délais (entre le lancement de l’appel d’offres et la signature du marché) sont inférieurs à 90 jours conformément aux marges préconisées», écrit l’ARMP.