Marchés publics : transparence en ligne

Tue, 8 Dec 2015 Source: cameroon-tribune.cm

Liberté d’accès à la commande publique. Egalité de traitement des candidats. Transparence des procédures. Ces principes cardinaux du système des marchés publics sont la raison même qui justifie l’élaboration de la plateforme Coleps (Cameroon Online Electronic Procurement System). Concrétisation du projet e-Procurement, mis sur pied par la coopération Cameroun – Corée du sud. Et depuis hier 7 décembre 2015 jusqu’à samedi prochain, un séminaire-atelier de formation est ouvert à tous les entrepreneurs désireux de mieux maîtriser le système Coleps.

Cette session de Douala fait suite à une série de formations à débutées à Yaoundé le 7 septembre dernier à l’intention de tous les acteurs de la chaine de passation des marchés publics. Un ensemble de rencontres qui ont permis de former environ 400 personnes. Pour le ministre délégué à la Présidence, chargé des Marchés publics, Abba Sadou, qui a officiellement lancé les travaux dans la capitale économique, il est important que les chefs d’entreprise s’approprient ce nouvel outil.

En plus des allocutions d’usage, le Minmap s’est prêté à un jeu de questions-réponses avec les participants au séminaire. Moment d’échanges où il a insisté sur deux grandes préoccupations dont il faut venir à bout : la lourdeur des procédures qui est plus à imputer aux acteurs et la corruption, « cette fameuse gangrène ». En relevant notamment deux défis : célérité et gouvernance. Gouvernance traduite par la qualité dans l’attribution des marchés publics. Dans ce sens, Abba Sadou a rassuré les entreprises sur la détermination de son département ministériel à sanctionner les fonctionnaires véreux, mais aussi les soumissionnaires réfractaires à un système de passation des marchés publics transparent et équitable. On a ainsi appris qu’il y a 146 candidats à l’exclusion pour une période de deux ans.

A savoir aussi : dans une semaine en principe, le Minmap va procéder à la programmation des marchés publics du Cameroun pour l’année 2016 afin que les appels d’offres soient lancés dès janvier. L’idéal serait que tous les marchés soient signés d’ici le mois d’avril prochain, les huit mois restants de 2016 étant dévolus à l’exécution.

Source: cameroon-tribune.cm