Depuis le retour des fortes précipitations, le petit échangeur à l’entrée de la place du Ngondo est devenu difficile à négocier pour les usagers de la route.
Depuis le retour des fortes précipitations, le petit échangeur à l’entrée de la place du Ngondo est devenu difficile à négocier pour les usagers de la route. Accéder au site du Ngondo et à l’ancien pont sur le Wouri est devenu plus pénible pour les usagers de la route, automobilistes comme piétons. En raison des trous qui se sont formés sur la chaussée. Précisément au petit rond-point qui fait office de mini-échangeur donnant accès à une cimenterie sur les berges du Wouri. Les voies qui convergent vers ce rond-point sont inondées d’eau à chaque précipitation. Des riverains et camionneurs indexent les canalisations, mal conçues dès le départ selon eux. La situation ne va pas sans conséquences. « Nous vivons des désagréments chaque jour. Chaque fois qu’on nettoie les drains, l’eau passe. Dès que ça se ferme, l’eau ne passe plus et inonde la route. Les voitures tombent ici régulièrement. Il y a un grand trou là. Les tricycles se renversent à ce niveau. Nous implorons l’intervention des autorités. Nous demandons au maire de la ville de venir lui-même de temps en temps faire le constat et prendre les mesures adéquates », a suggéré Zakariaou, riverain avant de poursuivre : « La situation a commencé après la construction du grand pont. Une fois qu’on a construit le tunnel qui mène vers le port, les problèmes ont commencé ». Roger Ebwelle, autre riverain, affirme que nombre de chauffeurs ont connu des pannes de moteur graves à cause du bourbier. « Lorsque l’eau inonde comme c’est le cas en ce moment, beaucoup préfèrent éviter cette route. Cela crée des embouteillages sur le nouveau pont. Même nous qui travaillons ici avons des difficultés d’accès. Les voitures refusent de nous déposer de ce côté à cause des trous et des inondations », a déclaré Roger Ebwelle. Une situation qui vient en quelque sorte « légitimer » l’incivisme des « bend skineurs » qui, depuis lors, circulent sur le trottoir. Difficile pour les piétons de marcher en sécurité dans ces conditions. « Nous nous sommes renversées deux fois avec la moto sur le trottoir alors qu’il essayait d’esquiver les gens », témoigne une consœur qui revenait d’un reportage sur le site du Ngondo. Les efforts déployés par la Communauté urbaine de Douala – dont les grands conseillers ont inspecté l’état d’avancement de divers chantiers de la ville il y a quelques jours – doivent manifestement s’intensifier en termes de curage des caniveaux. Surtout que les pluies, elles, pourraient s’intensifier.