Menacée de faillite, On reparle de la privatisation de CAMTEL ?

Camtel Building44 Camtel

Tue, 22 Sep 2015 Source: cameroon-info.net

Le journal L’Epervier, dans sa livraison du lundi 21 septembre 2015, révèle que la Cameroon Telecommunications (Camtel) est au bord de la faillite. Le journal pointe du doigt les «raisons socio-politiques qui prennent le dessus sur la recherche des performances», comme principal facteur de cette descente aux enfers. Du coup, des solutions seraient en train d’être prises en haut lieu pour sauver ce qui peut encore l’être.

A en croire L’Epervier, Camtel ploie davantage dans la zone obscure à cause de son personnel pléthorique, qui compromet son avenir. La Societe «compte 3780 salariés, 1830 cadres avec une masse salariale de 1,480 milliards Fcfa par mois», indique le journal qui révèle également que «des jeunes pubères qui auraient sacrifié leur virginité sont propulsées à des postes de responsabilité malgré leur manque d’expérience. Au cours de leur embauche, on leur aurait fait comprendre que l’émergence au sein de la boite dépend du degré de séduction vis-à-vis de la hiérarchie. Désormais, la promotion sur le canapé serait de mise. Les anciens, plus expérimentés sont réduits aux simples tâches et parfois à des responsabilités de basse échelle».

Dans sa course vers la faillite, Camtel piétine face à la concurrence accrue qui s’est installée dans les secteurs de la téléphonie mobile avec trois concurrents: Mtn, Orange, Nextel. Nextel. Le dernier-né couvre actuellement la plus grande partie du réseau national. Les populations de l’arrière-pays ne se gênent plus pour contacter leurs proches en zone urbaine.

Privatisation

Selon le journal, des solutions seraient en train d’être trouvées en haut lieu. Et, il est question pour le gouvernement de ne pas perdre la face. L’une des solutions serait la privatisation de la Compagnie. «L’on peut aussi procéder à des licenciements massifs au sein de l’entreprise surtout limoger le directeur général et son équipe pour une renaissance projective de la société. L’intervention d’un cabinet d’audit ne manquera pas pour évaluer le manque à gagner instauré dans la réalisation des projets fantoches taillés à la mesure des manoeuvres d’atteinte à la fortune publique de l’équipe dirigeante.», indique l’Epervier.

Source: cameroon-info.net