En prélude à l’ouverture, le 27 mai dernier à Yaoundé, de la Conférence internationale sur les mines et exposition du Cameroun (Cimec), qui s’achève le 29 mai prochain dans la capitale camerounaise, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, Fuh Calistus Gentry, a annoncé le «démarrage imminent de l’exploitation industrielle» de deux gisements d’or et de fer dans le pays.
Il s’agit notamment, a précisé M. Calistus Gentry, d’un gisement d’or exploité par la société Caminco SA (Cameroon Mining Corporation), qui opère dans l’arrondissement de Bétaré Oya, située dans la région de l’Est-Cameroun ; et des «mamelles de Kribi», un gisement de fer situé dans la région du Sud, exploré et en voie d’exploitation par la société chinoise Sinosteel.
M. Calistus Gentry a présenté les avancées observées sur ces deux projets miniers, comme étant des retombées du Cimec, sorte d’Indaba camerounaise, que le pays organise cette année pour la 2ème fois.
Au sortir de cet évènement au cours duquel le Cameroun vante son potentiel minier devant des experts des questions minières et autres investisseurs venus du monde entier, les autorités camerounaises ne désespèrent pas d’accrocher des partenaires pour le développement des projets d’exploitation des gisements de rutile d’Akonolinga (région du Centre) et de bauxite de Fongo Tongo (Région de l’Ouest).
En effet, les autorisations d’exploration de ces gisements ont été retirées à certains opérateurs, et des appels à manifestation d’intérêt lancés en direction de nouveaux investisseurs.