Les billets plastifiés de petites coupures (500, 100 et 2000 Fcfa) sont progressivement entrain d’être retirés du circuit monétaire de l’Afrique centrale. L’information figure en Une de Le Quotidien de l’économie du 2 septembre 2015. Le journal spécialisé dans les questions d’économie cite une source au bureau de la Beac à Yaoundé.
Selon les dires de cette source qui a souhaité garder l’anonymat, les coupures sus évoquées «lorsqu’elles franchissent nos caisses, ne retournent pas dans le circuit», déclare-t-elle. Avant d’ajouter: « on s’est rendu compte qu’elles vieillissent assez rapidement, la matière qu’on y avait mise ne tient pas longtemps. Une fois ce recouvrement se retire, cela donne de la peine aux usagers qui pensent que le billet n’est pas authentique», affirme la source du journal.
Pourtant, ainsi que le rappelle Le Quotidien de l’économie, la Beac a mis en circulation les billets fabriqués en plastique en mars 2015. A l’époque, l’institution monétaire disait vouloir lutter contre le vieillissement jugé rapide des précédentes coupures. Dans un communiqué rendu public à cet effet, l’institution que dirige l’équato-guinéen Lucas Abaga Nchama se félicitait même de la fabrication de cette nouvelle gamme, « plus résistante ».
Les experts se sont visiblement trompés. En effet la matière plastique qui enveloppe la nouvelle gamme se dégrade très rapidement. Un vieillissement souvent à l’origine des tensions entre usagers qui pensent souvent qu’il s’agit de faux billets.