Après la tenue en France au Bourget de la Conference sur le climat COP 21, la nécessité de faire rayonner l’empreinte carbone sur la planète à travers la reduction de l’avancée du désert par la plantation des arbres aura permis aux travailleurs du secteur de l’agriculture, de la pêche et l’elevage du Cameroun de redoubler d’efforts pour que les sociétés agricoles ou agroindustrielles n’arrêtent d’investir pour egalement sauver la planète.
A cet effet et réunis autour de la Federation Nationale des Syndicats des Travailleurs Agricoles, Pêches et Elevage du Cameroun (FESTAPEC), ces travailleurs voudraient relever le niveau moral et économique des travailleurs dans un secteur plombé par la conjoncture économique déjà fortement décriée par les employeurs. Mais que de défis !
Selon le President Federal Alouna Mvehe, s’il faut se mettre en idée que la defense des travailleurs reste l’objectif principal de la FESTAPEC, il faut aussi mettre en évidence et : «montrer à l’employeur que nous (FESTAPEC) ne sommes pas des adversaires mais des aides pour l’expansion des sociétés ou encore son developpement ». Aujourd’hui et actuellement au Cameroun, la législation fiscale nouvellement adoptée par les parlementaires camerounais voudrait spécifier les secteurs d’exercice de plusieurs entreprises du secteur agricole qui doivent migrer vers agro-industrie. Cela sousentendrait la revision de toutes les conventions collectives signées jusqu’ici.
Un autre travail de fourmis qui ne compte échapper à la FESTAPEC. Encore des défis mis sur la table de cette première réunion du Bureau Federal élu et installé le 13 Août 2015 à Douala.
Toujours lors de cette réunion, le problème centrale des guéguerres persistantes au sein de la direction de la Confédération Syndicale des Tavailleurs du Camerun (CSTC) dazns laquelle est affiliée la FESTAPEC n’aura pas manqué de transparaitre lors des échanges.
A ce sujet, le bureau à la grande majorité prendra la resolutin de ne pas plomber son élan déjà ralentit par l’inactivité sur le terrain depuis des années. Ainsi les membres du bureau vont décidé de mettre les moyens de leur politique pour le mieux assister les travailleurs sur le terrain afin qu’ils comprennent le bien fondé de sauver les entreprises agricoles pour le developpement du Cameroun.
Car s’il n’existe plus de main d’œuvre, à l’heure où les ressources minières tendent à se rarifier, le secteur resté jusqu’ici constat par sa productivité ne pourra plus jouer son rôle de premier moteur de la croissance du Cameroun. Il est donc mieux de resserrer les rangs et d’agir unis pour le bien être de tous.
Réaction
ALOUNA MVEHE, Président Federal FESTAPEC
A l’issue de cette première réunion du bureau qu’estce que la FESTAPEC compte faire dorenavant ?
Les prochains chantiers de la FESTAPEC sont essentiellement la formation des bureaux des syndicats d’abord, ensuite la preparation des élections des délégués de personnel dans les sociétés d’agroindustries et agricoles. Nous devons donc venir en appui à nos camarades lors de cette échéance (élections des délégués du personnel). Nous avons aussi envisager d’adopter très prochainement le plan de formation et d’action qui se déroulera à Garoua en Avril 2016.
Pour le reste de la mobilisation, nous descendrons sur le terrain à la MIDENO (Mission de Developpement du Nord Ouest) et à Garoua Boulaï pour reconforter le moral de nos camarades qui sont sous la menace des employeurs actuellement.
Quel est le premier constat depuis son existence que la FESTAPEC fait sur les conditions des travailleurs de son secteur de compétence ?
D’abord nous pensons qu’il y a eu un petit relâchement par rapport au suivi de nos activités sur le terrain. Les travailleurs nous ont fait savoir qu’ils sont légèrement abandonnés à eux-mêmes parfois. Raison pour laquelle nous voulons redynamiser nos actions, déployer nos énergies pour que les employés des entreprises du secteur de nos compétences se sentent plus assistées. Se voient assez protégé par nous. Nous voulons vraiment refaire une nouvelle face dans cette action. Nous nous sommes rendus compte que le syndicalisme prenait un peu de coups. Il y a beaucoup de dissensions dans les rangs ce qui causait un manque de considération dans le mouvement lorsqu’il fallait agir ensemble. Aujourd’hui il est question de ne plus revenir sur ces aspects et se redonner une nouvelle vision. De l’autre côté montrer à l’employeur que nous ne sommes pas des adversaires mais des aides pour l’expansion des sociétés ou encore son développement.
Votre Confédération mère à savoir la CSTC est en proie à une guerre intestine qui semble désunir quelques membres. Quelle position adopte actuellement la FESTAPEC par rapport à cela ?
Lors de notre réunion de bureau cela a fait l’objet de vives discussions. Nous sentons à la base que ces dissensions de la Confédération ne nous honorent pas. Etant une Confédération leader, cela discrédite même le Cameroun. Nous interpellons les deux parties à se retrouver sur la table de négociations pour que nous puissions défendre les intérêts supérieurs des travailleurs et non des égos personnels. Nous voyons que plusieurs camarades sont animés par les problèmes de positionnement et placement dans des conseils d’administration de certaines sociétés ou des missions à l’étranger (BIT, OIT, etc).
Leurs objectifs à première vue n’étant la défense des travailleurs, nous les invitons à s’asseoir autour d’une même table et que cette situation s’améliore surtout que nous sommes à la veille des élections sociales ; sauf s’il faut sacrifier la CSTC pour ces intérêts égoïstes. Nous pourrions même avec ce désordre perdre la crédibilité devant les travailleurs.
Actuellement la FESTAPEC reconnait quel bureau ?
La grande majorité des membres du Bureau Federal de la FESTAPEC reconnaisse le bureau conduit par le Camarade ZAMBO AMOUGOU JEAN MARIE en tant que Président Confederal CSTC. On a juste le léger malheur de voir certains membres du bureau de la FESTAPEC se retrouver dans le bureau conduit par l’autre faction dissidente à savoir celui du Camarade Moussi NOLA.
Est-ce que celà ne pourrait pas causer problème ?
Nous venons d’en parler et avons pris la resolution selon laquelle nos différentes positions ne doivent pas entamer la serenité de la FESTAPEC. Nous avons nos objectifs et devons rester solidaire face à cela. Nous avons à cet effet interpellé la conscience des uns et des autres sur l’objectif principal qui est de défendre les travailleurs et non de se focaliser à une chapelle ou un camp. Nous devons proteger la FESTAPEC au-delà de nos appartenances et filiations.