Le groupement d’intérêt économique des ports du Havre, de Rouen et Paris (HAROPA) est venu à la rencontre des milieux d’affaires camerounais pour leur vanter les qualités de cet ensemble d’infrastructures pour des activités liées à l’importation ou à l’exportation des marchandises, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Au cours de cette rencontre, il était notamment question pour ce conglomérat portuaire français de démontrer aux importateurs et exportateurs locaux qu’en tant que premier port français, il offre des solutions adéquates pour réaliser au mieux leurs opérations de commerce extérieur.
Pour mieux capitaliser le trafic des conteneurs de fruits, de la banane, du cacao, du bois et d’autres produits d’exportation camerounais, HAROPA se présente comme « le port leader d’un marché essentiel pour l’économie nationale ».
Des opérateurs économiques camerounais qui gagneraient en temps et en coûts en y recourant à leur service.
Dans cette perspective, HAROPA veut aussi développer davantage le transit de véhicules et de colis spéciaux exportés vers les chantiers de construction de grandes infrastructures qui essaiment au Cameroun en tenant compte des possibilités nouvelles qui s’ouvrent avec la décongestion du port de Douala et l’entrée progressive en activité Du port de Kribi.
Au regard des importants échanges commerciaux entre le Cameroun et la France, soit environ 615 milliards de francs CFA en 2015, tenant compte des relations anciennes entre HAROPA et l’import-export camerounais, les visiteurs parient sur la possibilité de donner un nouveau souffle à cette relation.
Aussi, HAROPA propose-t-il d’offrir des services avec des avantages concurrentiels même si on peut noter que des exportations françaises vers le Cameroun ont baissé de 1,5 pour cent l’année dernière.