Le péage routier est un passage obligatoire pour tout voyageur sur les routes nationales au Cameroun.
Des entrepreneurs astucieux, ont flairé là des opportunités et ont pris d’assaut ces lieux d’arrêt obligatoire, de jour comme de nuit.
On trouve pratiquement de tout dans les péages, du manioc et de la banane a Mbankomo, des gésiers d’origine douteuse, en quantité industrielle a Boumnyebel, au Kumba bred à l’entrée de la ville de Buea, en passant par les noix de coco et les mitoumba à Edéa.
Ces marches se caractérisent par deux choses : il est dominé par les femmes et les enfants. Il se tient 24/24, 7 jours sur 7. Et malgré les récriminations des usagers qui trouvent qu’on y vend du n’importe quoi, les vendeurs à la criée qui peuplent ces lieux ne tarissent pas d’imagination et d’astuces pour aguicher les clients, aussi bien dans les bus que les véhicules personnels.
Les plaintes des passagers qui s’offusquent de la qualité des marchandises vendue et de la moralité ne semblent pas y changer grand-chose : « Je n’achète plus de choses des péages car je me faisais tout le temps tromper. Soit c’est la marchandise de mauvaise qualité, soit ce sont les vendeurs qui partent avec ma monnaie », raconte Emilie,