Au moment où la fête de la jeunesse bat son plein au Cameroun et pendant que les jeunes de sa tranche d’âge sont engoncés dans les téléphones androïdes très souvent juste pour des réseaux sociaux et leurs noirs corolaires, Yoan Chendjou a sa tête plutôt dans les livres.
« Il faut permettre à l’Afrique de se détacher de la prison de l’abstinence de la conscience qui l’empêche d’avancer. L’écriture est notre culture. Pourquoi grandir en oubliant de laisser nos traces derrière nous de par l’écriture qui est notre culture ? C’est pourquoi moi en tant que conseil littéraire je veux réveiller, démystifier le phénomène de l’écriture en Afrique pour qu’à jamais, l’écriture vive de tout cœur en Afrique pour guérir les mentalités et pour permettre le progrès sociétal à tous les niveaux et dans tous les domaines », lâche, très posément cet adolescent de 16 ans.
Dans sa perception, les créateurs de richesse du Cameroun doivent intégrer l’écriture dans leur vie. Cela pourrait jouer une multitude de rôles. « Nous voulons que les leaders et les porteurs de vision prennent conscience de l’importance de la transmission de leur expérience », souligne-t-il. Ce qui justifie la tenue à Douala le 9 février le sommet international de l’écriture et du leadership, sous le thème « Leadership et éveil potentiel littéraire ». Selon les promoteurs, il s’agit d’un sommet par la plateforme littéraire Ecriture d’Or.
Cette première édition s’inscrit dans le cadre du lancement des activités de la plateforme et de la promotion de ses activités. La rencontre, ajoute-t-on, visait à amener les leaders que sont les chefs d'entreprises à faire émerger leur potentiel leadership vers leur potentiel littéraire. Yoan Chendjou est élève en Terminale scientifique au collège De La Salle, à Douala. Il est auteur du premier tome de la saga fantastique dénommée "Les Chroniques de Voltaris - tome 1 : Le Mage Noir, il est aussi le père de l'œuvre romanesque La Proie du Maléfice.