Le secrétaire exécutif du Gicam a présenté aux étudiants, un exposé sur les réalités du secteur vendredi à Yaoundé.
Le grand amphithéâtre de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) a fait le plein d’œuf vendredi dernier. Des centaines d’élèves, tous cycles et toutes sections confondues s’y sont rendus pour prendre part à une conférence académique donnée par le secrétaire exécutif du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), Alain-Blaise Batongue, en présence du directeur général de l’établissement, Toussaint Linus Mendjana.
Pour cette première rencontre avec le Gicam, le thème de l’exposé a porté sur « Partenariat Enam-Gicam : Imprégner la future élite administrative aux réalités du secteur privé ».
En tant que futurs administrateurs, il était de bon ton, que les étudiants commencent à se familiariser avec les rapports existant entre le secteur public-privé et comprendre l’importance du privé dans l’économie du pays.
Ils ont été édifiés sur le rôle-clé du secteur privé, qui en substance, comme le leur a expliqué le conférencier, joue un rôle important en tant que créateur d’emplois et de richesses. Une position qui devrait lui valoir, selon le secrétaire exécutif du Gicam, le plus grand respect.
« Au lieu d’un soupçon du secteur public souvent affiché vis-à-vis des entrepreneurs », dira-t-il. De son côté, le secteur privé gagnerait à être plus ouvert, le partenariat secteur public-privé étant devenu indispensable.
Il est donc question de lever toutes équivoques ou suspicions régnant autour de ces deux partenaires pour une meilleure visibilité de l’économie nationale. « Il est indispensable de changer d’attitude, le dialogue doit être franc et fertile », a insisté Alain-Blaise Batongue.
Il a pour cela évoqué avec les étudiants, les perspectives d’avenir en vue d’apporter une contribution entre les deux secteurs. Au-delà de cette causerie, un partenariat a ainsi été scellé entre le Gicam et l’Enam. Grâce au Groupement inter-patronal, les étudiants de l’Enam pourront suivre des stages en entreprises d’ici quelques semaines, précise le DG de l’Enam.