Le président-directeur général de la Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM), Louis Yinda, a déclaré que «la couverture des besoins des marchés nationaux sera assurée de manière optimale jusqu’à la fin de la campagne prochaine (juin 2016), notamment pendant les périodes de fêtes de fin d’année 2015 et le Ramadan 2016, propices à une forte consommation».
S’exprimant mardi à Nkoteng, zone de production située à une centaine de kilomètres de la capitale du pays, Yaoundé, à l’occasion du lancement de la campagne sucrière 2015-2016, il a indiqué que les perspectives de production lors du démarrage de la nouvelle campagne sucrière sont excellentes en cette période de fin d’année.
Les affirmations de M. Yinda, note-t-on, viennent ainsi comme pour rassurer un marché souvent fébrile du fait de la spéculation.
Elles interviennent également au moment où la SOSUCAM s’apprête à célébrer ses cinquante ans de présence dans le pays.
Début mars dernier, note-t-on, cette entreprise avait annoncé des investissements de l’ordre de 10 milliards FCFA en 2015 en vue de moderniser son outil de production.
Cet investissement, qui fait d’un programme d’un programme global de 110 milliards FCFA pour la période 2013-2017, devrait lui permettre de passer de 120.000 à 160.000 tonnes de sucre produit par an sur ses sites de Mbandjock et Nkoteng (Centre).
Filiale du groupe français Somdiaa, celle qui détient actuellement le monopole de la production locale de sucre, pour une demande estimée à 300.000 tonnes par les autorités, est l’un des plus gros employeurs du Cameroun avec quelque 7500 salariés.