Cette somme a été générée entre le 1er janvier et le 30 avril 2016, indique le Comité de pilotage et de suivi des pipelines au sortir de sa première session ordinaire annuelle tenue le 24 mai 2016.
Le Comité de suivi, instance de supervision du comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP), a tenu sa première session ordinaire annuelle mardi, 24 mai 2016, au siège de la Société nationale des hydrocarbures (SNH). Réunis à Yaoundé, la capitale camerounaise, il s’est agi pour ses membres de passer en revue les activités menées au cours du premier semestre de l’année en cours.
Au sortir des travaux présidés par Adolphe Moudiki, administrateur directeur général, président du CPSP, le communiqué publié mardi a révélé que le droit de transit du pétrole brut tchadien sur le pipeline Tchad-Cameroun a généré, au profit de l’Etat camerounais, la somme de 10, 88 milliards de F CFA entre janvier et avril 2016. Ceci, contre 12, 07 milliards de F CFA à la même période de l’année 2015.
Une baisse des revenus enregistrés, qui selon le communiqué, s’explique par la diminution des quantités transportées. Sans compter le contexte international défavorable marqué par la baisse du cours du pétrole brut.
Au 30 avril 2016, le bénéfice de 10, 88 milliards de F, indiqué plus haut, provient des enlèvements de 14, 7 millions de barils de pétrole brut au terminal Komé-Kribi 1 (KK1) contre 15, 79 millions de barils au cours de la même période de l’exercice précédent.
Autre sujet abordé au cours des travaux de mardi, le gazoduc Bipagar-Mpolongoué qui alimente la centrale thermique de Kribi en gaz naturel. Là-bas, le CPSP a poursuivi le contrôle de l’intégrité de son emprise et la sensibilisation des autorités locales et populations riveraines sur les risques liées à son exploitation.
Dans le cadre de la gestion des pollutions hydrocarbures, le comité de pilotage de suivi des pipelines a également sensibilité les sociétés pétrolières concernées sur les changements intervenus au sein des fonds internationaux d’indemnisation des dommages dues à la pollution.