Selon Le Quotidien de l’Économie du vendredi 14 octobre 2016, tout le plan stratégique du Gouvernement pour le Développement numérique n’est pas encore chiffré. Sur 138 projets identifiés, un peu plus de la moitié nécessitera des ressources financières de l’ordre de 622 milliards de FCFA.
Les ressources financières sont identifiées et tournent autour du budget de l’État, notamment sa dimension investissement public.
Le gouvernement compte aussi sur des financements extérieurs, comme pour la mise en place du parc technologique, dont le coût provisoire est évalué à 100 milliards de FCFA. Le Fonds Spécial des Télécommunications (FST), alimenté par un prélèvement sur les bénéfices des opérateurs, sera également mis à contribution, comme pour la construction des bornes WiFi à hauteur de plus de 20 milliards de FCFA.
La réalisation de ces projets, indique le journal, devrait permettre d’avoir un impact sur un certain nombre d’indicateurs relatifs au développement économique et social, et sur le positionnement international du Cameroun en matière d’économie numérique. Le plan stratégique vise à porter la contribution du numérique au Produit Intérieur Brut (PIB) de 5 à 10%, la contribution annuelle moyenne du secteur au titre d’impôts et taxes de 136 à 300 milliards de FCFA à l’horizon 2020. Le nombre d’emplois directs créés dans le numérique devra alors passer de 10 000 à 50 000 sur la même période.
Il est également prévu de densifier le développement local de 6 à 20%, le pourcentage des ménages et des grandes entreprises ayant accès à internet passera à 95%. L’enjeu du plan de développement numérique est d’améliorer l’indice de développement du e-Gouvernment (qui intègre les infrastructures, le capital humain et les services en ligne) et l’indice NRI (Network Readiness Index).
Le Gouvernement, peut-on lire, promet aussi de raccorder tous les chefs-lieux des départements à la fibre optique à l’horizon 2020. Doter le Cameroun d’une infrastructure satellitaire et optimiser les points d’atterrissement des câbles sous-marins. L’accès à internet à domicile étant de 12,3% en zone urbaine et 1,4% en zone rurale.