Plus de 36 milliards seront injectés dans trois projets C2D

Les ministres des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey ainsi que l'ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault ont procédé jeudi dernier à Yaoundé à la signature de trois conventions d'un montant global de 36,142 milliards de F.

C'était lors la 12e session du comité d'orientation stratégique (COS) du C2D en présence de quelques membres du gouvernement ainsi que de Jean Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre français des Affaires étrangères et à l'Europe. Pour le Minfi, la présente cérémonie montre une fois de plus, le signe de vitalité de la coopération existant entre le Cameroun et la France.

Une coopération qui a longtemps porté des fruits, selon Louis Paul Motaze. « Le Cameroun occupe d'ailleurs le troisième rang mondial sur la liste des bénéficiaires de l'appui du CD2 », a ajouté Jean Baptiste Lemoyne.

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Pour ce qui est des conventions signées, la première porte sur le financement du projet d'appui à la valorisation, la transformation et l'industrialisation des produits agricoles (Transfagri) d'un montant de 17,71 milliards de F, le deuxième contrat est relatif au financement du projet du Fonds d'assistance technique à l'élaboration des politiques publiques (Fatep) à hauteur de 1,04 milliards de F.

La troisième convention quant à elle est dédiée au financement du Programme «Capitale Régionales II» pour un montant de 19,67 milliards de F. L'on note que les deux premiers C2D d'une durée de cinq ans chacun et d'un montant global de 566 milliards de F, ont permis de financer des projets dans divers secteurs. Il s'agit notamment de l'éducation avec le recrutement de 37 000 instituteurs contractualisés et environ 737 salles de classes construites.

oncernant la santé, l'on note le recrutement de 150 personnels de santé et la vente de 89 457 chèques dans le cadre du projet kits obstétricaux et chèques santé pour les femmes enceintes.

Pour ce qui est du secteur des infrastructures, on compte la réhabilitation des voiries urbaines, le désenclavement de 1657 routes rurales et de 81 ouvrages d'art sans oublier la construction du deuxième pont sur le Wouri.

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Le secteur du développement rural n'est pas en reste avec notamment la réalisation de près de 1762 microprojets communaux et autres 1150 jeunes recrutés dans le cadre de haute intensité de main d'œuvre (Himo).