L’enlèvement des épaves engagé au port de Douala depuis le 4 juin sera une source de revenus, selon l’entreprise publique qui gère la plateforme portuaire de la capitale économique camerounaise (PAD).
A cet effet, indique le PAD, « les travaux prévoient non seulement la récupération des épaves en dehors de l’eau, mais aussi leur dépeçage, le tri des matériaux qui la composent, et la mise à disposition (récupération pour la revente de la ferraille), le tout dans le strict respect des normes environnementales et de sécurité ».
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Ainsi, pour une transparence totale dans la dévolution des épaves enlevées du port de Douala-Bonabéri, la Direction générale informe qu’elle a opté pour la vente aux enchères publiques. « Si les épaves de bateaux sont devenues une source de revenus qui attise des convoitises, pour le Port autonome de Douala, cette manne est somme toute, négligeable par rapport aux dépenses que le PAD va engager pour leur enlèvement. La préoccupation essentielle étant la libération des plans d’eau, les quais et les darses pour leur exploitation.», précise néanmoins l’autorité portuaire.
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L’on dénombre à ce jour, 80 épaves au port de Douala. Mais c’est d’abord un premier lot, soit 25 vieux navires, qui seront enlevés par l’entreprise italienne Bonifacio, pour un montant de 4,7 milliards. L’enlèvement va durer 240 jours.