Au cours de la première moitié du mois de décembre courant, les exportateurs camerounais ont convoyé au port de Douala, situé dans la capitale économique du pays, une cargaison totale, d’à peine 115 000 tonnes de fèves de cacao, révèle l’agence britannique Reuters.
Ces volumes sont en baisse d’environ 20%, puisque sur la même période, l’année dernière, 145 000 tonnes de fèves avaient déjà été admises dans l’enceinte portuaire pour exportation.
Selon les producteurs et les exportateurs, eux-mêmes, ce fléchissement des exportations de fèves camerounaises est imputable à l’arrivée tardive de la saison des pluies.
Cependant, cette situation peut également s’expliquer par l’engouement limité des exportateurs, échaudés par le peu d’intérêt que manifestent désormais les acheteurs internationaux pour les fèves camerounaises, réputées être d’une qualité approximative.
Par exemple, l’on a pu apprendre le 12 décembre 2017, que, sur le marché de Londres, les transformateurs et autres chocolatiers se sont très peu bousculés pour signer des contrats d’achat de fèves, pour le compte du mois de décembre.A l’origine de cette réticence des transformateurs, a-t-on appris, les experts invoquaient la crainte des chocolatiers de recevoir des fèves de qualité approximative, en provenance notamment du Cameroun