Port : les candidats au poste de directeur général de l’APN se bousculent

Port Kribi 45 Port : les candidats au poste de directeur général de l’APN se bousculent

Mon, 17 Feb 2025 Source: www.camerounweb.com

C’est une ambiance pas orthodoxe qui règne ces derniers temps à l’Autorité portuaire nationale (Apn) du Cameroun. Ceci, à la faveur du décès brusque de son directeur général, Louis Eboubeke, le 18 décembre 2024 des suites de maladie. C’est d’ailleurs le 2ème fils de la Sanaga Maritime qui décède à ce poste alors qu’il avait succédé à Josué Youmba, lui aussi rattrapé par la mort le 28 avril 2021.

Seulement, avant même qu’il ne soit conduit à sa derrière demeure, celle de ses ancêtres à Batombe, près d’Edéa, il y a quelques jours, au siège de l’Autorité, il règne comme un vent de succession, les uns et les autres se bousculant pour prendre le poste resté vacant. Parmi les plus en pointe dans ce combat pour la succession de Louis Eboubeke, figure en bonne place un conseiller technique (nous taisons encore volontairement son nom).

Maire d’une localité dans le Moungo, il se réclame très proche du ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè. Ce qui est à vérifier, au regard des multiples désaccords qu’il n’a eu de cesse d’avoir avec le disparu. L’autre prétendant et non des moindres, est directeur dans cette structure cumulativement avec ses fonctions de maire d’une commune de la Lékié. On l’avait déjà vu à l’œuvre dans la succession de feu Josué Youmba et n’avait de cesse de débiter des inepties vis-à-vis de l’actuel ministre des Transports portraituré à l’occasion comme un protecteur de la communauté.

Ce qui est regrettable, c’est que ces postulants usent et abusent d’expédients (même les plus ignobles), pour déstabiliser la directrice générale adjointe qui, sereinement, gère de main de maitresse, les affaires courantes depuis la disparition de l’illustre de cujus. Il n’y a qu’à voir avec quelle maestria elle a conduit, à son niveau, les obsèques de son patron, démontrant s’il en était encore question, qu’elle avait les compétences et la rigueur nécessaire pour continuer à conduire les affaires de cette structure d’Etat.

Ce qui est vrai et que les uns et autres ne devraient pas perdre de vue, au lieu d’aller chercher les appuis chez les marabouts du Bénin ou de l’Inde, ou du même du ministre de tutelle, c’est que la nomination à ce poste de Dg est la prérogative exclusive du président de la République, l’Apn étant une société publique. Alors, il serait opportun de laisser la Dga faire son travail en attendant la décision du chef de l’Etat.

Ce qui a prévalu à l’Agence de promotion des investissements (Api) avec le décès de Marthe Angéline Minja ne saurait être dupliqué à l’Apn. Ou encore au ministère des Mines, de la Santé et à l’Anor où les adjoints ont pris le pouvoir dans le respect de leurs textes organiques.

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