Paul Biya (Archives)
Le président de la République a solennellement décidé, le 31 décembre dans son traditionnel discours à la nation, que les prix du Super et du Gasoil à la pompe, seront revus à la baisse dès le 1er janvier. Lui emboitant le pas, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a indiqué dans un communiqué que le litre du Super va subir une baisse de 20 Fcfa alors que celui du gasoil va perdre 25 Fcfa.
«Des instructions fermes ont été données à l’ensemble des opérateurs du secteur pétrolier aval pour que les nouveaux prix ainsi arrêtés soit d’application rigoureuse sur l’étendue du territoire national à compter de la date effective du 1er Janvier 2016», a précisé le Mincommerce.
Ainsi, le 1er et 2 janvier, M. Mbarga Atangana himself, a sillonné l’ensemble des stations services de Yaoundé, question de s’assurer du respect de la mesure présidentielle, tout en mettant à la page celles des stations services qui trainent à appliquer les nouveaux prix du carburant fixés par le chef de l’État. Partout et à chaque étape, l’homme qui, par ailleurs est le président du Conseil d’administration de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph) a exigé que le litre d’essence super soit vendu à 630 Fcfa, et le litre de gasoil à 575 Fcfa.
Aux gérants de stations récalcitrants qui trainaient le pas de faire basculer automatiquement les prix le premier jour de l’an, des scellés ont été apposées au niveau des différentes pompes. Dans le même temps, les délégations régionales et départementales du ministère du Commerce faisaient pareil à travers le triangle national.
Alors que l’ensemble de la nation était plongé dans des réjouissances populaires, le ministre du Commerce quant à lui, était au four et au moulin, dégoulinant de sueur.
