Les projets infrastructurels ont quelque peu du plomb dans l’aile. Le Cameroun éprouve des difficultés à mener à bout ses projets en la matière.
La Caisse autonome d’amortissement (CAA) calcule que 165,1 milliards de francs CFA sont en souffrance auprès des bailleurs de fonds à fin septembre 2024. Selon le gestionnaire de la dette publique du pays, le chef de l’État Paul Biya a signé à la fin du mois de septembre 2024 trois décrets qui habilitent le ministre de l’Économie à contracter des prêts d’une valeur de 165,1 milliards auprès de trois bailleurs de fonds étrangers pour la réalisation des projets infrastructurels.
Hélas, « les conventions de financement y relatives sont en attente de signature entre le gouvernement et les partenaires financiers », remarque la CCA.
Les projets concernés sont la route Ebolowa Akom-II-Kribi dans la région du Sud. Il prend 79 % de l’enveloppe, soit 130 milliards de francs CFA. Aussi, la China Construction Bank s’est désolidarisée du projet d’extension au plan national du système intelligent de vidéosurveillance urbaine (phase II). Par ailleurs, le financement de la route Olama-Kribi n’est pas rendu disponible par le Fonds d'Abu Dhabi pour le Développement.