Le régulateur explique cette tendance par un contexte marqué par l’introduction, par le gouvernement, d’un droit d’accises de 2% sur le chiffre d’affaires des opérateurs mobiles et des fournisseurs d’accès à Internet, toute chose qui illustre les effets de l’activité concurrentielle qui s’exerce dans le secteur.
LIRE AUSSI: Les réseaux sociaux sont-ils un monstre insaisissable ?
Le marché étant en effet peu différencié, la concurrence, selon ce document que APA a pu consulter, tend à se porter sur les tarifs des services offerts et la capacité à proposer des offres attrayantes d’accès à Internet, une situation qui à court terme va créer des tensions aux effets négatifs sur les marges des opérateurs.
Comparée à l’économie nationale, la contribution du secteur des télécommunications en 2016 est ainsi estimée à 3,25% du produit intérieur brut (PIB national), en recul de 0,18 point par rapport à son niveau de 2015.
En 2016, rappelle l’ART, le secteur des communications électroniques camerounais a été marqué par le lancement de différentes initiatives, sous l’impulsion du gouvernement, en vue de favoriser l’essor de l’économie numérique.
Les investissements réalisés au cours de la période étudiée se sont élevés à 398,63 milliards FCFA, hors droits d’entrée et de renouvellement, en progression de 34,04% par rapport à leur niveau de 2015, pour une contribution à l’investissement national s’élevant à 13,84%, en progression de 5,32 points par rapport à 2015.
«Ces investissements, selon le rapport, ont essentiellement été accomplis en vue de la poursuite de l’extension de la couverture réseau du territoire et de l’amélioration qualitative de l’accès des populations aux services de communications électroniques.»
LIRE AUSSI: Cybercriminalité: 12 800 attaques de subies par le Cameroun en 2017
Le secteur des communications électroniques a par ailleurs généré 6245 emplois directs en 2016, en régression de 0,86% par rapport à 2015, pour des emplois indirects estimés pour leur part à plus de 250.000 actifs.