Le budget du Centre africain de recherches sur bananiers et plantains (CARBAP) est en constante baisse. Il a pratiquement diminué de moitié entre 2016 et 2017. Mardi dernier, le budget de l’exercice 2017 a été adopté à la somme de 411 millions de F lors de la 13e session ordinaire de son conseil d’administration.
Le Dr Madeleine Tchuinte, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, présidente dudit conseil a eu à rappeler que « lors de la précédente session tenue en juillet 2016 à Yaoundé, nous avons tous pris acte de la précarité de la situation financière du CARBAP et nous nous sommes accordés sur la nécessité d’intensifier les actions visant à l’améliorer ».
Parmi les opérations à mener, figurait le plaidoyer en direction des pays membres afin qu’ils contribuent financièrement au fonctionnement du Centre.
Depuis sa création, le Centre fonctionne uniquement grâce aux ressources financières mises à sa disposition par le gouvernement camerounais, l’Union européenne et la coopération française. « Malgré nos multiples démarches et la revue à la baisse des montants des arriérés dus, la réaction des autres Etats-membres reste toujours attendue », a signalé le ministre.
Actuellement, l’autre ambition du Centre est de s’ouvrir aux pays d’Afrique de l’Ouest. Des contacts ont d’ailleurs été pris avec des hauts responsables de certains pays Ouest africains et lors de cette 13e session, un représentant des producteurs de Côte d’Ivoire a été admis comme 10e membre du conseil scientifique de l’institution. De manière générale, le CARBAP a pour mission d’améliorer durablement la productivité et la compétitivité des filières plantains et bananes en Afrique occidentale et centrale.