Relance filière avicole: le gouvernement débloque 45 millions

Ferme Avicole éleveur Une ferme avicole

Mon, 5 Sep 2016 Source: camer.be

C’est ce qui ressort de la plateforme technique de proposition de mesures urgentes de relance et de la compétitivité et des investissements de ce secteur d’activité tenue la semaine dernière à Yaoundé.

Après la grippe aviaire qui a frappé le Cameroun, il faut à présent, penser à la relance du secteur avicole, y ramener des investissements. Toute chose qui a été le mobile des assises de la plateforme technique de proposition de mesures urgentes de relance de la compétitivité et des investissements de la filière avicole sous l’égide du Comité de compétitivité, une structure sous tutelle du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.

Selon François Djonou le président de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), le secteur sus évoqué, à cause de l’épizootie survenue en mai dernier, a fait perdre plus de 14 milliards FCFA aux aviculteurs. Aussi, quelques solutions ont-elles été formulées par l’Ipavic, au Comité de compétitivité, ainsi qu’au ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales.

Concrètement, il a été préconisé : 45 millions FCFA pour les médicaments, et 20 000 tonnes de maïs destinées à l’alimentation de la volaille. Mesures qui de l’analyse de Lucien Sanzouango le secrétaire permanent du secrétariat technique du Comité de compétitivité, se résument à un cheptel de relance d’environ deux millions de poussins d’un jour.

L’Ipavic qui a insisté sur le bien-fondé de la relance de l’activité avicole au Cameroun, a affirmé que celle-ci, contribue à hauteur de 10%  dans le produit intérieur brut (Pib). Et le Comité de compétitivité de rétorquer qu’un redressement pérenne passe par l’arrimage au standard international de compétitivité.  Ce qui avance-t-on, a motivé l’étude de cartographie des élevages pour la modernisation et la redynamisation du secteur avicole.

En voulant visiblement un peu plus, François Djonou a dit espérer  le gouvernement accorder une aide supplémentaire aux accouveurs, afin que ces derniers, puissent à leur tour, vendre des poussins de chair à bas prix. Pour cela, le président de l’Ipavic a demandé aux pouvoirs publics, d’apporter 5 millions de poussins en ponte aux accouveurs.

Vivement que les fruits tiennent la promesse des fleurs, et que les fêtes de fin d’année qui  s’annoncent, ne soient pas soumises à l’arbitrage prédateur des spéculateurs du secteur aviaire.

Source: camer.be