Sécurité maritime: trois centres de surveillance côtière opérationnels

Camernews Dipikar La cérémonie d’inauguration de ces infrastructures a eu lieu vendredi, 13 octobre

Sun, 15 Oct 2017 Source: camernews.com

Ces infrastructures ont été réceptionnées hier vendredi à la base navale de Douala par le ministre de la Défense (MINDEF), Joseph Beti Assomo.

Le Cameroun dispose désormais de trois centres de surveillance côtière.

La cérémonie d’inauguration de ces infrastructures a eu lieu hier vendredi, 13 octobre 2017 à la base navale de Douala. Elle était présidée par le ministre délégué à la présidence, chargée de la défense, Joseph Beti Assomo. Ce dernier provenait de Buea où il a tenu la veille, une réunion de recadrage de l’action des forces sécuritaires, à la suite des violences du 1er octobre dernier dans les deux régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

Ces nouvelles infrastructures, fruit de la coopération militaire avec les Etats-Unis, apprend-on, vont renforcer la capacité opérationnelle de nos forces de défense dans le cadre de la lutte contre la piraterie et le terrorisme maritimes. « Nous avons des censeurs qui nous permettent d’aller observer notre espace maritime, de collecter des informations, de les analyser et ensuite conduire nos opérations aux endroits où nous pensons qu’il y passe quelque chose », explique le Capitaine de corvette Honoré Tientcheu Ntichi.

Ces centres de surveillance côtière, basés à Douala (Littoral), Limbe (Sud-ouest) et Kribi (Sud), vont s’appuyer sur les capteurs censeurs pour traquer les pirates et autres menaces sur nos côtes. D’après le Capitaine de corvette Honoré Tientcheu Ntichi, ces infrastructures produisent déjà des résultats, avec la saisie la semaine dernière à Limbe d’un navire de contrebande transportant du carburant. Et ça, c’est des choses qu’on verra le plus souvent, a-t-il promis.

Par la suite, le MINDEF a mis le cap pour l’hôpital militaire à Bonanjo, où sont internés militaires et civils blessés lors des violences du 1er octobre dernier dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. De l’avis du Colonel Abeng Mbozo’o, « une vingtaine de militaires et une dizaine de civils y ont été pris en charge à la suite des violences du 1er octobre denier. Aucun décès n’a été signalé. Nombreux sont déjà sortis et il ne reste que les fracturés qui ont des fixateurs externes », a fait savoir le médecin chef de l’hôpital militaire de Douala.

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