La capitale économique n’a pas été frappée par l’épidémie de grippe aviaire qui a sérieusement sévi dans certaines grandes villes du Cameroun entre mai et septembre 2016. Mais Douala pourrait subir le contrecoup de l’épizootie. En effet, le poulet commence à se faire rare sur les marchés de la métropole économique.
Le constat est de La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 13 octobre 2016. «Que ce soit au marché central, au marché Madagascar, ou encore dans les poissonneries et supermarchés de Douala, un constat est clair : le poulet est rare », indique le reporter. Selon des acheteurs, « et quand bien même, on parvient à avoir cette précieuse viande tant aimée, son prix est exorbitant. C’est grave, car à ce rythme-là, il est fort probable que nous passions les fêtes de Noël sans poulet».
Il y a certes, les conséquences du virus H5N1, mais les commerçants accusent aussi les forces de l’ordre. «En route, en dépit du fait que nous détenons des certificats, nous faisons régulièrement face aux tracasseries policières. À ce jour, plus de 600 poulets sont bloqués dans la Menoua en provenance des Bamboutos…», renseigne un vendeur.
Comme lui, les autres espèrent que l’État prendra des mesures afin d’organiser plus harmonieusement l’importation du poulet dans la ville de Douala. Au cas contraire, la deuxième plus grande ville du pays pourrait souffrir d’une rupture de stock de cet aliment tant prisé pendant les fêtes de fin d’année. LNE rappelle que la mise en place des dispositifs à l’entrée des fermes, le déplacement des volailles et des produits des élevages agricoles d’un coin à un autre du Littoral sont soumis au certificat dûment signé ou à un laissez-passer.