La société Hydro Mékin, qui gère le barrage éponyme, construit dans la région du Sud du Cameroun, et le concessionnaire du service public de l’électricité, Eneo, ont entamé, le 17 avril 2018, des essais d’injection dans le réseau de distribution, de l’énergie produite par la centrale du barrage de Mékin, dans le Sud du pays.
Ces essais, apprend-on de sources officielles, vont se poursuivre jusqu’au 3 mai 2018, et visent à alimenter les clients des villes de Meyomessala et de Sangmélima. «Il s’agira, pour ces équipes, de réaliser des tests en vue d’assurer une bonne liaison entre la centrale hydroélectrique de Mékin et le réseau de distribution d’Eneo.», précise l’entreprise de production et de distribution de l’électricité.
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L’objectif de ces essais est, sur «le court terme, qu’après la signature des différents accords d’exploitation entre Eneo et Hydro Mékin, Meyomessala et Sangmélima soient connectés à deux sources de transport d’énergie (…) Ces connections amélioreront la disponibilité de l’énergie et la continuité du service dans ces localités. A moyen terme, cette énergie sera injectée dans le réseau interconnecté Sud».
Construit par la China National Electric & Engineering Corp (CNEEC), le barrage de Mékin est doté d’une capacité de production de 15 MW. Le projet financé à hauteur d’environ 25 milliards de francs Cfa par la Chine, comprend également la construction d’une ligne de transport sur 33 km.
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L’infrastructure est destinée à alimenter en énergie électrique, les populations des huit communes du département du Dja et Lobo, dans la région du Sud du Cameroun.