Les possibilités de financement de la construction de la route Olounou-Oveng-Frontière Gabon dans la région du Sud par des partenaires italiens constituent à coup sûr, l’une des retombées immédiates de la visite d’Etat effectuée par Paul Biya du 20 au 22 mars 2017 en Italie.
Selon le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, plusieurs hommes d’affaires italiens ont manifesté leur intérêt pour l’axe sus-évoqué. A cet effet, une mission conduite par le directeur général de Seas, Andrea Bruschide, séjournera au Cameroun dès le 31 mars 2017, à l’effet d’effectuer une visite de reconnaissance de l’itinéraire, objet de cette attention.
L’itinéraire Olounou-Oveng-Frontière est sectionné en deux lots, le premier, Olounou-Oveng d’un linéaire de 70 kilomètres fait actuellement l’objet d’un marché attribué à un bureau techniques pour la réalisation des études conséquentes.
Les études techniques du deuxième lot, Oveng-Frontière Gabon, d’un linéaire de 38 kilomètres, ont été amorcées par la direction générale des études techniques du ministère des Travaux publics.
C’est donc au total un itinéraire de 108 kilomètres avec la construction d’un pont de 100 mètres sur la rivière Kom qui intéressent ainsi les partenaires italiens qui, du reste, ont également évoqués la possibilité de mener des actions sur la route Ebolowa-Akom II-Kribi.
Les liens entre le Cameroun et l’Italie dans le domaine du BTP ont été amorcés à Yaoundé, en février 2017, en marge du forum Cameroun-Italie au cours duquel un protocole d’accord a été signé entre le Mintp et Mario Giron, vice-ministre des Affaires étrangères chargé de la Coopération (Italie).
Cet accord précise que les entreprises italiennes Seas, Italfer et le groupe Leonardo se chargeront de réaliser une route, qui partira de la ville d’Oveng, au sud-Cameroun, jusqu’à la frontière avec le Gabon.
La durée des travaux sera de 12 mois, au bout desquels les sociétés italiennes livreront, clés en main, une route moderne comprenant des systèmes de sécurité les plus avancés ainsi que des postes de douanes que les Italiens se chargent aussi de construire.