Tchiroma veut réorganiser le métier de la publicité

2832 1450458809687 Photo utilisée juste à titre d'illustration

Sat, 19 Dec 2015 Source: journalducameroun.com

Le Mincom a rétabli jeudi la distinction entre les professionnels de régies publicitaires et ceux des agences-conseils, au cours de la 2e session ordinaire du Conseil national de la publicité  

Le ministre de la Communication (Mincom), Issa Tchiroma Bakary, a procédé jeudi, 17décembre 2015 à Yaoundé, au lancement de la deuxième session ordinaire du Conseil national de la publicité. Dans son discours inaugural, il a exprimé son désir de voir clarifier la confusion de rôles qui existe au Cameroun entre les professionnels de régies publicitaires et ceux des agences-conseils.

« Il est question de veiller sur la manière d’opérer pour que la profession s’exerce dans les conditions les meilleures, afin que les professionnels puissent en tirer meilleur parti. Veiller à ce que l’éthique et la déontologie soient respectées, que ceux qui travaillent dans la régie de publicité ne fassent pas également le métier de conseil », a indiqué Issa Tchiroma Bakary.

Le Mincom, président dudit conseil, a par ailleurs demandé que les résolutions prises lors de la session du 12 novembre dernier soient concrétisées. Abordant la question des finances, il a recommandé une révision des coûts inhérents à l’achat d’espaces publicitaires, afin que les détenteurs desdits espaces soient rémunérés à la hauteur de leurs attentes.

« Si vous comparez la minute de publicité à la radio et à la télévision au Cameroun avec ce qui se passe au Sénégal ou en Côte d’Ivoire, vous comprendrez tout de suite que les annonceurs surfent sur un vent plus que favorable alors que la presse en pâtit », a souligné le Mincom.

Selon le responsable de la Communication au Cameroun, il faudrait parvenir à terme à faire en sorte que « les annonceurs ne se servent pas des régies de publicité ou d’agences-conseil non reconnues. Faire en sorte que les annonceurs qui n’ont pas de régies de publicité intégrées s’appuient toujours sur des régies et des agences-conseil ».

Source: journalducameroun.com