Tony Elumelu Foundation: 38 camerounais sélectionnés

Au Cameroun, le manque d’emploi rend la jeunesse de plus en plus créative. Les idées débordent au point où la plupart d’entre elles trouvent des solutions à chacun des problèmes ressentis ici. Du coup, les projets ne manquent pas. Débordant d’énergie, les jeunes ne demandent qu’à être écoutés et accompagnés. Ce que fait la Founadation Tony Elumelu dans son programme entrepreneurial connu sous le nom de Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship programm (TEF).

Depuis 2014, le PDG de la banque UBA qui est par ailleurs l’une des premières fortunes du Nigeria et promoteur de l’Africapitalisme, a lancé le TEF. Un programme sur une durée de dix ans dont le but est de former, de financer et d’accompagner « la nouvelle génération d’entrepreneurs » dans les 54 pays du continent. Cette année, plus de 150 000 africains de 114 pays au monde ont postulé pour rejoindre la 4e promotion du programme entrepreneurial de la Fondation Tony Elumelu (FTE). « Le nombre et la qualité des candidats, 151 000 au total, ont été exceptionnels. Cela illustre la force et la profondeur de la promesse entrepreneuriale et de l’engagement sur notre continent », a mentionné Tony Elumelu, fondateur de la FTE. C’est ainsi que sur les 1 121 candidatures camerounaises enregistrées, 1 083 ont été recalées, soit 38 retenues. Même si ce nombre n’atteint pas la moitié de celui des candidatures enregistrées, l’on apprend qu’il est en hausse par rapport à 2017. Année durant laquelle 21 jeunes camerounais ont bénéficié dudit programme grâce à la diversité de leurs projets.

Les pays et les candidatures

Ce sont exactement 151 692 jeunes africains issus de 54 pays du continent qui ont émis des projets dans le cadre du TEF 2018. Soit 69 551 qui proviennent du Nigeria, 2839 du Kenya, 2 210 de l’Ouganda, 1 782 du Ghana, 1 437 de la Tanzanie, 1 358 de l’Afrique du sud et 1121 du Cameroun. La Zambie, le Bénin et le Botswana ont respectivement enregistré 1 095, 940 et 932 postulants. Ces futurs entrepreneurs ont ainsi ciblés 21 secteurs porteurs, à l’instar de l’agriculture, de la mode, du commerce et de la distribution.