Tony Obam, le 'chouchou' de Paul Biya se défend : 'Je suis un capitaine d’industries'

Samuel Tony Obam, le jeune entrepreneur camerounais que le président Paul Biya a cité en exemple, sort de son silence pour répondre aux critiques acerbes dont il est la cible. Sur le plateau de l’émission « Club d’Élites » de Vision 4, ce dimanche 16 février, Obam a fermement défendu son honneur et son parcours, face aux accusations de « feymania » et d’illusions autour de son succès dans la filière de la banane plantain.

Cathy Meba, Conseillère Régionale du Sud et nièce du président Biya, est à l'origine des accusations qui ébranlent l'image de Tony Obam. Sur sa page Facebook, elle n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’elle qualifie de « faux exemple » et affirmant que le président aurait été induit en erreur en mettant en avant le parcours de ce jeune entrepreneur. D’après elle, Obam ne posséderait aucune exploitation agricole et sa start-up présentée comme une success-story nationale ne serait qu'une vaste opération de tromperie.

Face à cette vague de critiques, Tony Obam a tenu à rétablir les faits et à défendre son intégrité. « Même si aujourd’hui je marche en caleçon, je suis un capitaine d’industries », a-t-il lancé avec force. Il a précisé que son investissement dans la banane plantain n'était pas une façade, mais bien un engagement sincère pour le développement économique du Cameroun. Il se présente comme un acteur clé de ce secteur et a souligné que sa fortune personnelle avait été engagée pour mettre en place un centre d’incubation destiné à promouvoir la filière. « Ce n’est pas un projet de l’État, c’est un investissement privé », a-t-il rappelé.

En plus de défendre la légitimité de son projet entrepreneurial, Tony Obam a évoqué les conséquences matérielles des attaques contre lui, signalant que ses biens avaient été endommagés. « Mes bâtiments ont été dégradés, des portes ont été cassées », a-t-il déploré.