Transport électrique : la Cameroun voit grand

Le ministre des Transports (Mint), Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, a présidé, en présence de son ministre délégué, le jeudi 11 juillet 2024, dans la salle de conférence du département ministériel dont il a la charge, la réunion de préparation pour le lancement d’un programme de mobilité électrique au Cameroun.

Le ministre des Transports (Mint), Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, a présidé, en présence de son ministre délégué, le jeudi 11 juillet 2024, dans la salle de conférence du département ministériel dont il a la charge, la réunion de préparation pour le lancement d’un programme de mobilité électrique au Cameroun. ette réunion de haut niveau qui intervient deux jours après l'atelier sous régional sur l'importation des véhicules plus sûrs et plus propres, a vu la participation de la représentante du Programme des Nations unies pour l’environnement ; du représentant de la Commission économique des Nations unies pour l’Europe ; du directeur général de totalEnergies marketing Cameroun, par ailleurs vice-président de l’Association camerounaise pour la promotion de la mobilité électrique (Apeme-Cam) ; des représentants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Est ; des représentants des organisations internationales ainsi que ceux des mairies de ville de Yaoundé et Douala. Il est judicieux de rappeler qu’au Cameroun, des initiatives sporadiques pour la promotion de la mobilité électrique se développent après l’expérience des bus campus de Bolloré Africa Logistics appelés « Blue Bus » initiée en 2015 et qui a pris fin en 2020. totalEnergies a lancé en 2022 un programme pilote Greenrides, en collaboration avec « Easy Ride » et en partenariat avec Movin’on Lab Africa. Le programme comprend aujourd’hui 6 véhicules électriques avec 3 points de recharge dans leurs stations-services de Yaoundé et Douala. C Des promoteurs de motos électriques au rang desquels Babana 237 disent avoir mis au point des solutions innovantes pour des motos qui ne polluent pas et sont à la recherche des financements pour industrialiser leurs produits. Les points d’intérêts spécifiques de la séance de travail du 11 juillet 2024 portaient sur les tests et homologations de ces véhicules ; les choix technologiques pour les infrastructures de recharge et leur disponibilité ; la formation des professionnels sur les aspects techniques des véhicules électriques, des bornes de recharge, les batteries ; la disponibilité de l’énergie électrique ; la gestion de la fin de vie des matériaux sensibles utilisés pour la fabrication des véhicules électriques et leurs accessoires ; le cas spécifique des projets de Brt électriques en cours d’instruction à Douala et Yaoundé et les activités connexes que ces projets devraient induire ; et les cadres réglementaires et fiscaux appropriés pour inciter l’usage des véhicules électriques. L’objectif de cette réunion technique de haut niveau était de préparer une feuille de route pour le lancement d’un programme pilote de promotion de la mobilité électrique à l’instar de celui du Rwanda. Cette réunion s'est soldée avec une proposition de feuille de route pour le lancement et la mise en place d’un programme national de mobilité électrique. sa première action devrait consister à formaliser la mise en place d’un groupe de travail y dédié. Le ministre des transports, jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, a émis le vœu que le Programme des Nations unies pour l'environnement accompagne le gouvernement camerounais dans la mobilisation des appuis techniques et financiers indispensables pour la mise en œuvre effective de cette feuille de route.