Un avion de Camair-co confisqué à Paris pour factures impayées

1742 XCamair Co210815750.pagespeed.ic.pisPplypJJ Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Fri, 11 Dec 2015 Source: carmer.be

Le Boeing 737-700 a été saisi ce jeudi matin à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle à Paris «pour des factures impayées», selon des informations d’une source à l’aéroport international français. Les clients en partance pour le Cameroun, l’ont appris à leurs dépens quand l’appareil tardait à décoller, et que l’équipage semblait négocier avec des responsables de l’aéroport. On apprend que le directeur général de la compagnie camerounaise se trouve actuellement aux Etats-Unis, et que le chef d’escale Camair-co s’est retrouvé comme abandonné à lui-même dans cette situation. Les autorités françaises, elles, n’ont visiblement pas eu la main faible face à leurs clients.
 
Du coup, le vol en direction de Yaoundé a été reporté, ou plutôt annulé. «Le chef d’escale a dit qu'on pourrait partir samedi matin», renseigne un client, joint par un proche. Pas très rassurant, d’autant plus que Air France et Brussels Airlines, sollicités pour dépanner le moribond camerounais, «affichent tous complets jusqu’au 26 décembre prochain», apprend-on. Ce qui a poussé certains clients plus pressés, à rechercher des solutions personnelles pour regagner le pays de Paul Biya. Le gros de l’effectif aurait accepté l’hébergement dans les environs de Roissy-Charles de Gaulles. Le temps de rêver d’une solution miracle.
 
Cet incident survient au moment où la compagnie nationale camerounaise peine à se stabiliser dans le ciel. Quatre ans après la relance de Camair-co sur les cendres de la Camair, une zone de turbulence résiste à tout effort de manœuvre. Entre avions confisqués et vols retardés s’ils ne sont pas simplement annulés, la compagnie nationale ignorée par ses propres patrons lors de leurs voyages, signale régulièrement des pannes de management. Alors que l’on annonce ces jours-ci même, la rétrocession par le ministère de la défense de deux avions MA 60 que beaucoup de pays du monde développés rechignent d’ailleurs à accepter sur leurs territoires, l’unique appareil fiable et accepté dans les airs de l’Union européenne vient d’être saisi.
 
Le 7 septembre 2015 déjà, les clients, excédés par les mêmes tribulations, avaient tenté de mettre le feu sur le bureau régional de la compagnie à Yaoundé. La compagnie était déjà à deux semaines d’annulation de vols, sans explications plausibles à ses clients.

Le Boeing 737-700 a été saisi ce jeudi matin à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle à Paris «pour des factures impayées», selon des informations d’une source à l’aéroport international français. Les clients en partance pour le Cameroun, l’ont appris à leurs dépens quand l’appareil tardait à décoller, et que l’équipage semblait négocier avec des responsables de l’aéroport. On apprend que le directeur général de la compagnie camerounaise se trouve actuellement aux Etats-Unis, et que le chef d’escale Camair-co s’est retrouvé comme abandonné à lui-même dans cette situation. Les autorités françaises, elles, n’ont visiblement pas eu la main faible face à leurs clients.
 
Du coup, le vol en direction de Yaoundé a été reporté, ou plutôt annulé. «Le chef d’escale a dit qu'on pourrait partir samedi matin», renseigne un client, joint par un proche. Pas très rassurant, d’autant plus que Air France et Brussels Airlines, sollicités pour dépanner le moribond camerounais, «affichent tous complets jusqu’au 26 décembre prochain», apprend-on. Ce qui a poussé certains clients plus pressés, à rechercher des solutions personnelles pour regagner le pays de Paul Biya. Le gros de l’effectif aurait accepté l’hébergement dans les environs de Roissy-Charles de Gaulles. Le temps de rêver d’une solution miracle.
 
Cet incident survient au moment où la compagnie nationale camerounaise peine à se stabiliser dans le ciel. Quatre ans après la relance de Camair-co sur les cendres de la Camair, une zone de turbulence résiste à tout effort de manœuvre. Entre avions confisqués et vols retardés s’ils ne sont pas simplement annulés, la compagnie nationale ignorée par ses propres patrons lors de leurs voyages, signale régulièrement des pannes de management. Alors que l’on annonce ces jours-ci même, la rétrocession par le ministère de la défense de deux avions MA 60 que beaucoup de pays du monde développés rechignent d’ailleurs à accepter sur leurs territoires, l’unique appareil fiable et accepté dans les airs de l’Union européenne vient d’être saisi.
 
Le 7 septembre 2015 déjà, les clients, excédés par les mêmes tribulations, avaient tenté de mettre le feu sur le bureau régional de la compagnie à Yaoundé. La compagnie était déjà à deux semaines d’annulation de vols, sans explications plausibles à ses clients.

Source: carmer.be