Selon le directeur général de l’OAPI, un produit dont la qualité est reconnue officiellement se vend plus cher, ce qui peut permettre aux producteurs d’accroitre leurs revenus.
L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) poursuit son programme de création des indications géographiques. Il est question pour l’institution de mettre en évidence les qualités caractéristiques de nouveaux produits à labéliser. Lesquelles découlent souvent de leur lieu de production.
Selon le directeur général de l’OAPI, Paulin Edou Edou, la reconnaissance ainsi accordée à un produit, constitue non seulement un élément juridique de protection contre l’usurpation, mais également, une source d’augmentation des revenus des producteurs.
«Cela se vérifie particulièrement pour le miel blanc d’Oku et le poivre de Penja. A titre d’exemple, avec leur reconnaissance en IG, le kilogramme de poivre est passé de 3000 à 16 000 FCFA. Alors que le miel a augmenté de plus du double de sa valeur initiale, passant de de 2000 à 5000 FCFA», a souligné Paulin Edou Edou dans une interview publiée dans le quotidien national ce jeudi, 22 avril 2016.
Dans le cadre de la concrétisation de la 2e phase du Programme d’appui à la mise en place d’indications géographiques (Pampig II), l’Agence africaine de développement a accordé la somme de 2 milliards FCFA à L’OAPI. Pour mener à bien ce projet, l’organisation entend « élaborer et mettre à la disposition des usagers un certain nombre d’outils d’information et de formation.
Il s’agit par exemple du guide du demandeur d’IG disponible en ligne et d’un site internet dédié à la promotion des produits sous IG. Il est également prévu l’élaboration d’un programme de formation internationale sur les IG à l’usage du public», a indiqué Paulin Edou Edou.