Elle est en pleine construction à Nkol-Anga’a - une banlieue de la capitale politique du Cameroun située sur la route de Mfou, et comprendra 24 duplex et une dizaine d’immeubles commercialisables dès cette année 2017.
Le diagnostic avait été fait à Yaoundé les 13 et 14 décembre 2016, au cours d’un séminaire de renforcement des capacités des promoteurs immobiliers nationaux, organisé par le ministère de l’Habitat et du Développement urbain. La demande annuelle en logements se situe à 70 000. Or malgré les efforts du gouvernement dans la construction de quelques logements dans certaines villes de la République, le déficit reste criard et interpelle l’ensemble de la communauté nationale et le secteur privé en particulier.
La construction d’une cité moderne par l’entreprise Dany Flash à Nkol-Anga’a, apparaît comme une réponse concrète du secteur privé à cette préoccupation gouvernementale. Sur un espace de près d’un hectare, la nouvelle cité dont les travaux de construction ont démarré le 24 décembre 2016, est un complexe immobilier futuriste, composé de 24 duplex individuels, d’une dizaine d’immeubles R+3, dont au moins 3 jumelés, avec un parking au rez-de-chaussée, un centre de loisirs, et d’une supérette.
Logée dans une enceinte clôturée, la future Cité Dany Flash sera alimentée en eau potable grâce à un château d’une capacité de plus de 1 000 m3, en plus de l’adduction courante, et bénéficie déjà de l’éclairage public et d’un système d’assainissement. Les duplex sont constitués de modules différents, mais la nomenclature et les surfaces seront composés de façon presque similaire, avec un séjour, une salle à manger, une cuisine, une chambre principale assortie d’une douche et d’une toilette, de 3 chambres disposant d’au moins 2 toilettes et douches, d’une lessive, d’un balcon panoramique, d’un garage et d’un espace pour circulation interne.
Quant aux immeubles, jumelés ou individuels, ils seront constitués chacun d’une véranda d’accueil, d’un séjour plus salle à manger, d’une cuisine, d’une chambre principale sur laquelle sera adossée une toilette et une douche principale, de trois chambres auxquelles est associée une douche-toilette, d’une lessive, d’un balcon cuisine et d’un espace pour circulation interne.
Autant dire un cadre où il fera bon vivre, à 25 minutes par voiture du centre-ville de Yaoundé, et à 20 minutes de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, dont on doit la paternité à un opérateur économique bien connu - Prince Jonas Djayep, dont la seule évocation du nom rappelle la réussite dans l’introduction des carreaux et céramiques au Cameroun, ou dans l’importation et la vente du ciment, qui ont tordu la coût à l’inflation qu’avait connu ce produit dans les année 2008.
Autant d’attraits spéculatifs qui s’analysent déjà comme des garanties en vue de la commercialisation de ces futurs joyaux architecturaux, qui en plus de contribuer à résorber le gap en logements sociaux dans la capitale, apportera une plus-value à l’aménagement de l’espace périurbain à Yaoundé.