Le groupe français Rougier cède ses filiales dénommées Société forestière et industrielle de la Doumé (Sfid), de la société Cambois, de la société Sud participation et en Centrafrique de la société Rougier Sangha-Mbaéré (Rsm).
Il a reçu, le 13 juillet, l’autorisation du Tribunal de commerce de Poitiers de conclure les négociations entamées en juin avec la Société de distribution nouvelle d’Afrique (Sodinaf) du Camerounais Fabrice Siaka.
Les quatre structures cédées sont en redressement judiciaire tandis que la holdding Rougier SA est en procédure de sauvegarde (laquelle implique la réorganisation des entreprises en difficulté). Et pour cause, la structure faisait face, depuis des années à des tensions de trésorerie qu’elle attribuait à « des retards dans le remboursement des crédits de TVA dans les filiales africaines » et à « l’engorgement du Port de Douala« . Toutes choses qui auraient fortement « perturbé les activités de ses filiales camerounaise, congolaise et centrafricaine».
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Le Groupe Rougier avait déposé son bilan mais le Port autonome de Douala s ‘était dédouané de toute implication dans la faillite de cette société française. Dans un communiqué rendu public le 16 mars 2018, le directeur général du Port, Cyrus Ngo’o déclarait que : « Les opérations logistiques du commerce extérieur se déroulent normalement» .