Vers la modernisation du réseau routier national

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Philemon Yang, par ailleurs, Président du Conseil national de la Route (CONAROUTE) a présidé ce mardi 12 janvier 2016 dans la salle des Conseils de Cabinet de l’Immeuble Etoile, la 19ème session du Conseil national de la Route (CONAROUTE). Les travaux articulés autour de trois thématiques ont duré quelques trois heures et demi d’horloge. Au terme des échanges, Philemon Yang a prescrit une batterie de mesures aux Ministères et organismes impliqués dans la construction, la gestion et la sécurisation des routes.

En substance, il a été demandé à tous les maitres d’ouvrage et maitres d’ouvrage délégués de veiller au strict respect des textes réglementaires en vigueur en matière d’expropriation et intégrer les coûts des terrains dans les projets à programmer. Dans un avenir proche, selon la radio nationale, la CRTV, ces prestataires seront classés par catégories, en fonction de leur expertise, de leur surface financière, et du parc de leur matériel. «La catégorisation va permettre à chaque PME de solutionner dans le lot où il aura été classé», apprend-on.

Sur le volet formation des acteurs des conducteurs, le Ministre des Transports s’est vu confier, en liaison avec le Ministre en charge de la défense, la formation et le recyclage des chauffeurs conducteurs de poids lourds. Ces derniers devront désormais faire un tour au Centre de formation des armées, en attendant la construction d’un centre dédié à Edéa. En effet, la réputation des pilotes desdits engins est très proche de celle des anges de la mort sur tous les axes routiers du territoire national. La formation s’ouvre aussi à tous les métiers du secteur routier. Le Secrétariat permanent a la charge de proposer un programme de densification et de renforcement desdites formations. Mais aussi, de procéder à l’actualisation du Cahier des clauses techniques particulières.

Au regard du nombre de drames qui surviennent sur les routes, le plus important semble être la mise en place d’un Office national de sécurité routière. Cet organe en gestation porte l’espoir d’une réduction substantielle des pertes en vies humaines sur les routes, afin que des accidents, comme ceux qui ont arraché aux amours familiaux une trentaine de personnes sur l’axe Yaoundé-Bafoussam, la semaine dernière, soient considérablement réduits, à défaut d’être complètement éliminés.