Elles ont profité de la 2e journée d’information organisée par l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME) pour dénoncer ce frein à leur expansion.
«Près de 90% des Petites et Moyennes Entreprises constituent le tissu économique camerounais. C’est pourquoi il est nécessaire de les crédibiliser auprès des institutions bancaires, renforcer leurs capacités en les dotant de financements pour éviter leur décès précipité vu le nombre d’emplois qu’elles procurent dans différents secteurs d’activités, même si ces initiatives d’individus manque de personnel».
Ces propos sont de Jean Louis BAGDA, directeur de l’agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME), lors de la 2e édition de la journée d’information de l’APME à la Chambre de Commerce, des Mines, de l’Industrie et de l’Artisanat (CCIMA), vendredi.
Ladite journée a permis de vulgariser les missions d’appuis et les projets de l’APME aux différents acteurs du domaine de la ville de Douala. Mais également d’évoquer leurs difficultés et le manque de financement dont ils sont victimes. Car, bon nombre sont sans appuis et rentabilités véritables.
LIRE AUSSI: Cemac: les particuliers ont capté 47,85% de crédits bancaires en 2017
Certains ont dû mettre la clef sous le paillasson. Une situation qui créé la psychose chez les opérateurs économiques, les potentiels investisseurs et les populations, en fragilisant les petites et moyennes entreprises.
Pour Protais Ayangma, opérateur économique bien connu et spécialiste des PME dans la capitale économique, le gouvernement devrait davantage — à travers le ministère consacré aux petites et Moyennes entreprises — soutenir ces dernières en leur allouant des capitaux pour leurs subsistances.
De nombreuses doléances des acteurs des PME ont été enregistrées et les financements devraient passer au-delà des 21% enregistrés en 2017.