Fin de la récréation dans le secteur du tourisme au Cameroun, précisément en ce qui concerne les voyages. Parmi les nombreuses agences qui pullulent sur le territoire national, le gouvernement en a autorisé 280 à exercer officiellement au Cameroun.
En effet, d’après des informations recueillies au ministère du Tourisme et des Loisirs, est considérée comme agence de tourisme, toute entreprise créee par une personne physique ou morale exerçant de façon habituelle l’activité commerciale consistant à organiser et à vendre des voyages et des séjours individuels ou collectifs ainsi que toute activité s’y rattachant. Elle est segmentée en trois catégories distinctes.
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La première catégorie concerne la vente des voyages et séjours, la billetterie et location des véhicules. La 2e catégorie consiste en la fourniture de toutes les prestations de services se rapportant au transport, à l’hôtellerie et à l’organisation des voyages. La 3e catégorie, considérée comme tour-operator, implique les partenariats directs du fournisseur du produit ainsi que la production et la distribution en gros.
Pour ouvrir une agence, les promoteurs doivent se procurer une demande d’autorisation auprès du Mintoul, la remplir et la retourner en y associant les pièces requises, le tout accompagné d’une caution de cinq millions de F pour la première catégorie, 10 millions pour la 2e catégorie et 15 millions pour la 3e. Mais le secteur est infesté de clandestins. Une source interne au Mintoul se souvient de cas comme celui d’un voyageur qui s’est récemment vu refuser l’accès à un vol en partance pour l’étranger. Motif, détention de faux billet de voyage.
Par ailleurs, comme l’a relevé Peter Kuma Kombain, sous-directeur des agréments et du classement à la direction des entreprises touristiques au ministère, le plus grand mal ici est la fraude dans le « transboarder ticketing » (vente de billets d’avion). Dans un contexte marqué par la tenue prochaine de la CAN, le Mintoul a donc décidé d’assainir de secteur des agences de tourisme.
Une opération coup de poing qui visait également à lutter contre la fuite des capitaux et améliorer la promotion de la destination Cameroun. C’est dans cette lo gique qu’une concertation interministérielle a été organisée avec notamment les ministères en charge du Commerce, des Transports et des Postes.
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« Depuis le mois de juin dernier, nous avons commencé une opération de contrôle des agences recensées. Le mo ment venu, nous allons procéder à la déconnexion de celles qui ne sont pas reconnues dans le Global distribution System, la plateforme d’échange entre les compagnies aériennes et les agences de voyage », a expliqué Peter Kuma Kombain.