Yaoundé: 9 marchés autorisés à vendre les poulets

Le Cameroun connait un retour à la normale après la déclaration de l’épizootie de grippe aviaire à Yaoundé le 25 mai 2016. La décision de suspendre la commercialisation des produits de la volaille avait été prise et plusieurs moyens importants avaient été mis sur pieds pour résorber la maladie. Le retour à la normale de la situation vient de se matérialiser par un arrêté du Gouverneur du Centre portant «organisation des activités de commercialisation des volailles et autres produits des fermes avicoles ayant fait l'objet d'un suivi sanitaire».

C’est ainsi que dans l’Arrondissement de Yaoundé 1er, «il s’agit du marché d'Etoudi et du Mfoundi. À Yaoundé 2, ce sont les marchés de Mokolo et de l'Interprofession avicole du Cameroun. À Yaoundé 3, c’est à Nsam. Dans l’Arrondissement de Yaoundé 4, c’est à Mvog-Mbi et Ekounou. Les habitants de Yaoundé 5 peuvent se rendre à Essos. Au niveau de Yaoundé 6, c’est le marché du Rond-point express qui a reçu l’agrément du gouverneur. Et dans l’arrondissement de Yaoundé 7, quitus a été donné au marché de Nkolbisson», fait savoir le magazine Investir au Cameroun.

La commercialisation des volailles vivantes en dehors de ces points de vente du département de Mfoundi est strictement interdite, précise l’arrêté du Gouverneur. Joseph Otto Wilson rassure que «l'abattage des volailles dans ces marchés suscités s'effectuera sous contrôle vétérinaire, sur des sites préalablement aménagés par la Communauté urbaine ou les Communes d'arrondissements gestionnaires».

Les opérations de police sanitaire, elles, restent maintenues dans toute la Région du Centre et les déplacements des volailles et produits des fermes avicoles sont subordonnés à l'obtention des certificats et/ou laissez-passer sanitaires vétérinaires, apprend-on.

Depuis la déclaration officielle de la grippe aviaire au Cameroun le 25 mai 2016, environ 25 foyers de l’épizootie ont été identifiés et 54 000 volailles abattues dans les fermes infectées, les marchés et les localités touchées (Yaoundé, Ebolowa, Bayangam, Bafoussam et Daber). Cette épizootie de grippe aviaire a également occasionné d’énormes pertes chez les aviculteurs, évalués à plus de 10 milliards de FCFA selon l’interprofession.